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Recours pour report des élections : dos au mur, la Cour va-t-elle ravaler ses vomissures?

Par Franck Dossi
il y a 6 ans
(Tout le monde en parle)
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Bill Gates (Photo INGA KJER/GETTY IMAGES)

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Resté sourd à l’appel à candidature de la Cena, présumé candidat aux prochaines élections municipales et communales dans la commune de Sakété, et membre de l’alliance des Forces cauris pour un Bénin émergent au pouvoir, le nommé Pierre Adechi a porté devant la Cour constitutionnelle, un recours en inconstitutionnalité demandant aux Sages de dédire spectaculairement après avoir fixé  les dates des échéances électorales prochaines au Bénin.

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 On  ne peut ravaler ses vomissures, dit-on.  Pourtant, c’est paradoxalement, ce qu’un membre des Forces Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe)  demande aux sept sages de la Cour  constitutionnelle.  Se présentant aux sages comme  habitant de la commune de Sakété et candidat  aux prochaines élections municipales et communales dans ladite commune, le nommé Pierre Adechi,  demande  à la Cour de revoir la date qu’elle avait fixée unilatéralement pour l’organisation de ces élections. Ainsi dit, M. Adechi demande à la Cour de répondre favorablement à son « recours en inconstitutionnalité » contre une décision sans recours qu’elle-même avait prise le 09 janvier faisant injonction à la Cena d’organiser les élections législatives à la date du 26 avril et celle des municipales et communales le 31 mai prochain. Ordre que la Cena  s’est mise à suivre à la lettre. D’abord avec les législatives dont les  campagnes s’ouvrent vendredi, et ensuite avec les municipales et communales pour lesquelles elle a déjà recensé les listes et candidatures sur la ligne de départ. Mais chose curieuse, les grands absents à ce grand rendez-vous électorales des municipales et communales, sont les Fcbe, l’alliance au pouvoir dont fait partie M. Adechi. Pour le requérant, « la non délivrance des cartes d’électeurs constitue un empêchement majeur pour le dépôt des dossiers de candidatures ». Et poursuit-il dans son recours,  «il -le président de la Cena-  a violé le code électoral en son article 438 ». Pour cause, il a appelé « à déposer des dossiers alors qu’il savait qu’il était techniquement impossible d’avoir la photocopie de la carte d’électeur ». Avec ses arguments sur lesquels, il se base pour formuler son recours en inconstitutionnalité, on se demande si le sieur Pierre Adechi était hors du territoire national, quand, pour des contraintes du calendrier la Cena avait demandé à tous les partis  ou candidats de déposer leurs dossiers  sous réserve de le compléter plus tard, une fois les cartes d’électeurs distribuées. Et c’est d’ailleurs ce que tous les partis ayant déposés les dossiers dans le délai imparti ont fait.

Un schéma des Fcbe contre la décision de la Cour

A l’analyse de la situation dans laquelle se trouve l’alliance présidentielle, on se rend compte que c’est un plan bien échafaudé pour parvenir à amener la Cour à se dédire. Constatant la saignée qu’a connue l’alliance avec les erreurs de positionnement lors des législatives, selon des observateurs, les membres des Fcbe se  sont abstenus de positionner des candidats pour les municipales afin de ne pas créer des frustrations potentiellement explosives pour l’alliance à quelques  jours  des législatives. Le schéma consiste donc à se focaliser sur les  législatives tout en réclamant  un report  des municipales afin de s’assurer d’avoir les soutiens des élus locaux lors des législatives contre des promesses de positionnement aux municipales.

La crédibilité de la Cour en jeu

Déjà accusée d’être acquise à la cause du pouvoir, la Cour constitutionnelle face à la situation actuelle a un coup à jouer. Rester ferme sur sa décision stipulant la tenue des élections aux dates déjà retenues  ou se dédire pour donner raison à ses détracteurs. Et quand on sait que la présidentielle est dans moins d’un an, sans oublier les combats en vue pour obtenir l’alternance au pourvoir en 2016, la Cour Constitutionnelle se retrouve dans le devoir de donner plus d’assurance aux Béninois. Le jeu en vaut la chandelle.

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