Burundi : Explosions et viol, dialogue politique suspendu, la vice-pdte Céni en fuite

Encore des éléments qui ne favorisent pas une décantation de la crise au Burundi. L’incertitude s’amplifie davantage sur le sort du pays toujours en proie à des manifestations contre un troisième mandat au président Pierre Nkurunziza. Sans aucune avancée, l’Onu a suspendu le dialogue politique qu’elle a initié pour la paix et aux dernières nouvelles, c’est la vice-présidente de la Commission électorale indépendante (Céni) qui a fui le pays.

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Mme Spes-Caritas Ndironkeye, la vice-présidente de la Céni a discrètement quitté le Burundi dans la soirée de vendredi pour se rendre au Rwanda. Avant de partir du Burundi, a-t-on appris, elle a laissé une lettre de démission dans laquelle elle dit craindre pour sa vie. Ce départ spectaculaire de la vice-présidente de la Céni intervient à moins d’une semaine des législatives et communales. Même si a priori cela n’a pas d’incidence technique sur la Céni, cela ne manque pas d’être un élément décrédibilisant pour cette structure.

Explosions et viol

La situation dans le pays est chaotique. L’après-midi de ce vendredi a été marqué par l’explosion d’un mini-bus dans lequel était dissimulée une grenade. Bilan un mort et deux blessés. Quelques instants auparavant, c’est devant une grande banque qu’une autre explosion avait été enregistrée. Bujumbura, la capitale connaît de plus en plus de violentes attaques condamnées par Washington. Dans la confusion qui règne à Bujumbura, selon Iwacu, un site d’information burundais, un policier aurait violé une adolescente dans le quartier Kiyange.

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