La crise énergétique qui frappe de plein fouet le Bénin depuis quelques jours n’épargne guère le Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou avec souvent des conséquences dramatiques. Aussi dans l’obscurité, le centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-HKM) est également dans l’obscurité.
Les coupures de l’énergie électrique distribuée par la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE) sont, tout comme dans les bureaux et ménages, fréquentes dans ce plus grand hôpital du pays. Et ce, sans qu’il n’y ait souvent de relai automatique. Aussi inimaginable cela peut bien paraître en ce début du troisième millénaire où les sources de production énergétique, du fait des progrès scientifiques, foisonnent – groupes électrogènes, panneaux solaires etc-, c’est le triste constat fait dans plusieurs services de cet hôpital de référence du Bénin.
Au nombre de ces derniers, on peut citer le service de la pédiatrie et génétique médicale, la Cugo (gynécologie obstétrique) et la plupart des services de comptabilités. Si dans certains de ces services, des groupes électrogènes prennent le relai de la Sbee après un certain temps lequel temps peut s’avérer dramatique pour certains patients-, dans d’autres services il n’y a simplement pas de relai. C’est le cas du service de la pédiatrie et génétique médicale où les coupures peuvent durer des heures et des heures. Ce mardi 26 mai 2015 où l’énergie distribuée par la SBEE a fait défaut aux environs de 10 heures, ce service est resté sans électricité pendant un peu plus de quatre heures d’horloge.
Situation dangereuse pour les patients
Cette situation de coupure du courant qui est inadmissible dans ce lieu de référence n’est point sans conséquences notamment sur les malades. Ce mardi, des nouveau-nés prématurés se sont retrouvés dans un état critique faute de courant pour faire fonctionner les appareils de chauffage. La veille, c’est dans un bureau non loin de la caisse du service de chirurgie qu’un patient visiblement un accidenté a été abandonné agonisant sur un brancard pour également coupure d’énergie dans ce bureau où le patient devait être examiné. C’est vrai que, fort heureusement, aucun décès à notre connaissance n’a été enregistré de ce fait, mais nul doute que cette situation de coupures intempestives de l’énergie électrique de la SBEE couplée à l’absence de solutions palliatives est dangereuse voire dramatique pour les malades. Il s’avère donc nécessaire que les autorités compétentes prennent des dispositions pour pallier le problème de fourniture de l’énergie électrique au CNHU-HKM
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