Djimon Hounsou est sur les traces de Gbêhanzin, le très redouté roi du Danxomê. Le cinéaste acteur producteur hollywoodien d’origine béninoise travaille sur un projet de film qui retrace fidèlement ce qu’a été la vie et le tumultueux règne de l’un des plus grands rois d’Afrique qui s’est vaillamment opposer à la pénétration coloniale. Le biopic dont le scénario est en cours de rédaction a indiqué Djimon Hounsou, revisitera l’enfance du roi, son règne jusqu’à sa déportation en Martinique.
Le Cinéaste béninois qui s’est imposé comme un diamant de Hollywood dans ses précédents rôles dans des films dont entre autres, Blood Diamond du réalisateur Edward Zwick, Gladiateur du réalisateur Ridley Scott mais aussi Fast & Furious 7 du réalisateur James Wan diffusé au cinéma en Avril dernier et surtout Amistad de Steven Spielberg celui qui l’a révélé aux amoureux du 7ème art. Dans le film qu’il consacre à la biographie du roi Gbêhanzin, Djimon Hounsou qui par son physique, se rapproche bien du roi Gbêhanzin, tiendra le rôle du héros danxoméen. Il souhaite qu’outre le roi Gbêhanzin, la vaillance des amazones qui ont malmené les soldats français dans de terribles combats soit perceptible dans sa production. L’Objectif qu’il recherche a-t-il dit, est de fasciner non seulement les Américains, mais aussi les Béninois et tous les Africains. Aussi a-t-il expliqué que les personnages du film doivent faire preuve d’une vaillance et d’une fierté en parfaite harmonie avec la hardiesse qui caractérise le roi Gbêhanzin. A souligner, que le grand écrivain béninois Florent Couao-Zotti est le premier rédacteur du scénario auquel des spécificités hollywoodiennes seront intégrées pour parfaire cette phase du projet.
Qui est Gbêhanzin
Un retour à ses sources
Ce projet de film qui s’intéresse à une référence historique africaine et surtout du Bénin sa terre natale, n’est pas le premier du genre. De retour sur la terre de Gbêhanzin, il y a un an, en mai 2014, l’acteur bénino-américain Djimon Hounsou avait témoigné son attachement à ses sources en faisant savoir qu’il envisageait entre autre, réaliser un documentaire sur le vodoun. «C’est ce qui me définit, je suis béninois, c’est notre patrimoine, c’est ce qui définit le Béninois, c’est ce qui définit le Bénin.» avait-il déclaré à la Nouvelle Tribune, fier d’assumer son identité culturelle. Appelant à une prise de conscience sur l’importance de la valorisation des réalités culturelles béninoises il avait aussi dit « Si on ne peut pas parler de notre culture, on n’existe pas.» Il faut alors comprendre que s’il choisit de retracer la vie du célèbre roi Gbêhanzin, illustre combattant contre l’impérialisme occidental, c’est aussi une manière de dire qu’il existe et appartient à la génération d’Africains qui ont découvert leur mission qu’ils accomplissent bien pour la postérité.
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