Boko Haram, la secte terroriste nigériane serait-elle une hydre ? La question mérite d’être posée avec les dernières actualités d’attaques qu’elle a perpétrée sur le sol nigérian. Mardi, Matangale, Buraltima et Dirmanti, trois villages situés dans le nord-est du Nigéria, précisément dans l’Etat de Borno ont été la cible d’attaques de combattants de Boko Haram. Bilan selon des témoins, 43 personnes abattues.
Les assaillants armés jusqu’aux dents, ont indiqué les témoins, sont arrivés sur une vingtaine de motos en provenance de la forêt de Sambisa. Et sans mot dire, ont ouvert le feu sur les villageois créant la débandade et tuant des dizaines d’entre eux. Comme à leur habitude, les assaillants ont aussi mis le feu à plusieurs maisons, brûlant des êtres humains et des vivres. Ces nouvelles attaques meurtrières sont des plus tragiques après l’élection du nouveau président Muhammadu Buhari. A de nombreuses reprises, Boko Haram a été annoncée comme en perte de vitesse. En réplique, la secte terroriste frappe pour marquer les esprits. Au lendemain de ces attaques, s’est tenu à Abuja dans la capitale nigériane un sommet régional pour redéfinir la stratégie à utiliser afin de lutter efficacement contre la secte. Contrairement à son prédécesseur qui a manqué d’engagement, le Général qui est arrivé à la tête du Nigéria il y a quelques semaines, a fait savoir que son pays doit prendre le commandement de la force régionale. Il veut donc jouer les premiers rôles dans cette lutte contre Boko Haram devenu une gangrène pour la première puissance économique du continent africain.
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