Amélioration du système éducatif national : Rocaré- Bénin expose les résultats de leurs recherches

L’institut universitaire du Bénin (Iub) dirigé  par le professeur Albert Gandonou a, vendredi dernier,  servi de cadre à la présentation de travaux de recherches de trois groupes de jeunes chercheurs béninois sur le système éducatif national dans le cadre d’un projet du Réseau ouest et centre-africain de recherche en éducation (Rocaré) dont le coordonnateur national est le professeur Naïm Deen Salami.

Publicité

Le Réseau ouest et centre-africain de recherche en éducation (Rocaré) est aussi engagé dans le combat pour l’amélioration du système éducatif béninois.  La preuve de cet investissement du Rocaré pour un système éducatif béninois performant  a été  donnée vendredi dernier à l’Institut universitaire du Bénin (Iub)  que dirige  le professeur Albert Gandonou. Financés par le Rocaré, trois groupes de jeunes chercheurs béninois ont présenté les résultats de leurs travaux axés sur l’éducation au Bénin.  Le premier groupe composé de Dehou  Janvier Guédénon (chercheur principal) et des  co-chercheurs, Elodiane Ahouandogbo, Pierre Houndonougbo et Ahmed Mamadou, a travaillé sur le thème « l’Education traditionnelle dans  les couvents de Vodoun à l’épreuve du modernisme au Bénin ». Du résultat de ce travail fait avec le parrainage scientifique du professeur titulaire des Universités du Cames et spécialiste d’Histoire des religions, Jérôme C. Alladayè, il ressort qu’il y a des valeurs dans l’éducation dans les couvents qui peuvent être exploitées pour renforcer l’éducation formelle dite « moderne » au Bénin. Le second groupe  parrainé par le professeur Jean-Claude Hounmènou, constitué du chercheur principal Ambroise Kovobahou,  des co-chercheurs que sont Henri Fatoumbi, Diane Houssou et Parfaite Cocharé a eu pour thème de recherche « Les méthodes d’enseignement selon l’Apc et leur contribution à l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire au Bénin ». Selon eux, « les enseignants ont une connaissance erronée de l’Apc » et  ont « un manque d’intérêts à la pratique de l’Apc » même s’il ressort  que « 32,80% » d’entre eux ont « une bonne appréciation » de ce programme. Le troisième thème intitulé «Transformation de l’école et qualité de l’éducation de base (TransEQual) : l’influence du contexte socioéconomique et des mesures de gratuité scolaire sur la qualité de l’éducation de base dans la commune des Aguégués au Bénin » a été traité par les chercheurs Elieth Eyebiyi, Arnaud Patinvoh, Salomé Ahouangonou et Bénédicte Atchadé avec le parrainage scientifique du Professeur Abdel Rahamane Baba-Moussa. Pour ce groupe de chercheurs, la gratuité est « mal pensée, mal mise en œuvre » et a occasionné des « frais collatéraux ».

 Au-delà du Bénin

Ces travaux ont été présentés devant un public d’étudiants, de chercheurs, de journalistes, un jury de professeurs et un comité scientifique qui ont fait des observations. Selon le Coordonnateur du Rocaré, ces trois thèmes font partie d’une série de 25 dont le reste est réparti à des chercheurs dans les autres pays formant les 18 que compte le réseau. Après l’étape du Bénin, ces chercheurs, informe le professeur Salami, vont présenter leurs résultats à la phase régionale qui se tiendra à Bamako. Et selon le professeur Gandonou, au terme, la documentation relative à leur travail sera consultable à l’Iub.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité