Ils ne prendront certainement pas part à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session de Juin 2015. Ce sont des centaines de candidats libres qui ont confié leurs dossiers de candidats au surveillant général adjoint du Collège d’enseignement général de Zongo 2 à Parakou dans le Nord-Bénin, Armand Godefroy Yaï afin qu’il les présente en tant que candidats titulaires.
Ce responsable, après avoir collecté les dossiers de candidatures ainsi que les frais de dossier s’élevant à 3000 FCFA, n’a pas cru devoir les déposer à la direction départementale des examens et concours. Le surveillant général adjoint du collège aurait également soutiré des sommes supplémentaires à ses victimes avant de disparaître.
La supercherie a été découverte seulement la semaine dernière. C’est après l’affichage de la liste des candidats avec leur centre de composition que les nombreux candidats libres au BEPC se sont rendu compte qu’ils avaient été grugés par le surveillant général adjoint. Ils ont en effet découvert que leurs noms ne figuraient pas sur les listes de candidats à l’examen qui démarre, faut-il l’indiquer, ce lundi 08 Juin.
Les responsables de l’établissement approchés par certains de nos confrères, ont dégagé toute responsabilité dans ce scandale préjudiciable à de nombreux candidats. Ils ont simplement affirmé ne pas être informés du forfait de leur agent.
Informés de la situation, les autorités départementales de l’enseignement secondaire réfléchissent à des solutions : le repêchage de ces candidats pour composer la session unique ou carrément pour la session des malades. Ces décisions, à en croire les autorités en charge de l’enseignement secondaire dans ce département, reviennent au ministre et à son staff.
Que décideront ces dernières autorités ? Et quand se pencheront-elles sur le dossier ? Difficile de répondre. Mais attendant qu’une solution soit trouvée, parents et candidats victimes de la supercherie du surveillant général adjoint du Ceg Zongo 2 broient du noir. Les élèves pourraient en effet bien perdre l’année scolaire qu’ils ont pourtant préparée.