Boko Haram : Tévoédjrè préconise le dialogue avec la secte islamiste

Le dialogue, un moyen pour résoudre le problème des attaques meurtrières et enlèvements répétés de la secte islamiste, terroriste Boko Haram. C’est ce que recommande, le professeur Albert Tévoédjrè, l’ancien médiateur de la république du Bénin et médiateur international dont les qualités étaient sollicitées pour la résolution des conflits.

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En marge du séminaire international sur le dialogue interreligieux qu’il a organisé du 26 au 28 mai dernier à Cotonou, il s’est exprimé sur le cas des attaques terroristes de la secte islamiste Boko Haram. A son avis, il serait utile de dialoguer avec Boko Haram. Pour l’expérimenté médiateur de 86ans, malgré « la folie meurtrière » qui habite les combattants de Boko Haram, ils sont des voisins avec qui l’on continuera à vivre. L’une des préoccupations à ne pas perdre de vue selon lui, c’est celle relative aux filles « violées ».

Le frère Melchior qui se réfère à Alexandre Soljenitsyne dans ses prières, implore Dieu pour que « tous les chemins du bien ne se referment ». En tout état de cause, persiste-t-il, la possibilité de joindre quelqu’un doit exister. Si cette possibilité du dialogue avec Boko Haram avait été correctement examinée, retient-on du professeur Tévoédjrè, la nébuleuse Boko Haram aurait été étouffée dès l’insurrection. Aussi a-t-il souligné, l’enjeu important que représente la jeunesse aujourd’hui. Les jeunes a-t-il dit, sont « fragiles et manipulables ». Ceci à cause de la précarité matérielle et morale dans laquelle ils sont. Chose qu’à son point de vue, Goodluck Jonathan n’avait pas cernée.

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