Au Burundi, il n’y a pas que les médias locaux qui subissent les représailles du pouvoir. Les médias internationaux sont également dans le viseur du pouvoir qui accuse les médias de déformer les réalités du terrain.
C’est le cas de la chaîne de télévision France 24. Thaïs Brouck, un journaliste de cette chaîne a été contraint de quitter le Burundi avec des membres de son équipe de reportage. Son accréditation de travail au Burundi lui a été retirée par le Conseil national de la communication (Cnc) qui l’accuse de soutenir les manifestations contre le troisième mandat controversé que recherche le président Pierre Nkurunziza. Le journaliste de France 24 n’est pas resté dans les limites fixées par l’accréditation l’autorisant à couvrir les élections a ajouté le Cnc. Accusation que rejette la direction de France 24 qui assure de sa neutralité dans le traitement des évènements qui se déroulent à Bujumbura. France 24 n’est pas le seul média international visé. Avant le journaliste Thaïs Brouck, une de ses consœurs de la Bbc bien qu’ayant un visa, a été interdit à son arrivée dans le pays. Les chaînes locales quant à elles, n’émettent plus. Elles ont été suspendues dans la foulée du putsch manquée du 13 mai.
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