Après leur match nul (1-1) contre la Guinée-Equatoriale à Bata dans le cadre de la première journée des éliminatoires Can Gabon 2017, les Ecureuils du Bénin sont revenus au bercail, dans la nuit du lundi 15 juin 2015.
Ils ont été accueillis à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cadjêhoun par le ministre des sports Safiou Affo et presque tout son cabinet, une foule de supporters avec en tête la Fédération béninoise des associations de supporters (Fébas), des amoureux du cuir rond et des curieux. Les Ecureuils, dont certains n’ont retrouvé leurs bagages, ont été portés en triomphe comme s’ils avaient obtenu une victoire. Lisez ci-dessous les réactions du ministre, du chef de délégation, du capitaine et de l’entraîneur
El Farouk Soumanou, chef de la délégation béninoise en Guinée-Equatoriale «C’est d’abord à l’actif des joueurs»
«Mission accomplie parce que en partant de Cotonou lorsque que vous recevez l’équipe à l’Orientale et le capitaine Stéphane Sessègnon et l’entraîneur Omar Tchomogo et moi-même avions dit que nous allions pour gagner ; à défaut de gagner on reviendrait avec un match nul. C’est fait aujourd’hui malgré les conditions difficiles. Je voudrais personnellement remercier monsieur le ministre parce que pendant ces moments difficiles, nous étions en contact avec lui et il a su donner des instructions qui ont été respectées et qui ont mis l’équipe en confiance. C’est cette confiance qui nous a permis de faire ce beau match. Les Ecureuils du Bénin sont allés les défier en les tenant en échec. Et ça c’est d’abord à l’actif des joueurs, ensuite de leur entraîneur Omar Tchomogo qui malgré toutes les difficultés que nous avions eues, toutes les tracasseries que, nous avions eues de Malabo à Bata ont gardé la tête froide. Monsieur le ministre, ce bon score est dédié au chef de l’Etat et surtout à vous. Parce que sans vous et vos conseils peut-être qu’on aurait craqué à Malabo et à Bata. C’est la preuve que les réformes que vous avez entamées sont des réformes justes et je crois que nous sommes sur la bonne voie.»
Omar Tchomogo, entraîneur des Ecureuils «Un match nul ce n’était pas gagné d’avance»
«Avant tout je voudrais profit de l’occasion une fois encore pour remercier le chef de l’Etat, le ministre des sports, le directeur général du fonds pour tout ce qu’ils ont pu mettre pour nous. Je pense qu’ils ont assez fait pour nous et une fois encore je dis merci monsieur le ministre. Un match nul ce n’était pas gagné d’avance. Je pense que beaucoup ne pensait pas vendre cher notre peau. Je profit aussi de l’occasion pour remercier les joueurs parce qu’ils ont fait vraiment un travail de fond. Ils ont écouté les conseils et une fois encore bravo aux joueurs. J’ai eu à travailler avec un groupe sain toute la semaine. J’ai mis une tactique de jeu (4-1-4-1) qu’ils ont respecté et sa a payé. Je pense que pour le match du Mali je laisse la décision au ministre».
Stéphane Sessègnon, capitaine des Ecureuils et buteur du jour. «On a tous dans l’ensemble fait un beau match»
«Tout d’abord je me joins à Omar et au nom de tous les joueurs ici présents et ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement et qui ont continué depuis Malabo pour dire merci à monsieur le ministre pour tout le soutien qu’il a pu nous apporter durant ce séjour à Malabo. Dans l’ensemble c’est un point satisfaisant parce que ce n’était pas forcément gagné d’avance. Bon, on a fait le travail qu’il fallait. Je pense qu’il faut féliciter l’ensemble des joueurs. Il ne s’agit pas forcément que de moi. Mais c’est un travail collectif qui a été mis en place depuis le lundi (lundi 8 juin 2015 ; Ndlr) qu’on a commencé la préparation de ce match. Donc tout le monde est à féliciter. C’est vrai qu’en tant que capitaine, en tant que cadre de l’équipe, c’était de mon devoir avec d’autres joueurs cadres de l’équipe d’apporter le maximum, de montrer l’exemple à ces jeunes qui étaient présents sur ce match. Sur ce match, ça m’a réussi mais je pense que c’est surtout une victoire collective qui faut souligner. Il faut surtout savourer d’abord ce point pris à l’extérieur et après on verra.»
Safiou Affo, Ministre des sports : «J’ai vu un peu les séquences du match, véritablement j’étais satisfait»
«C’est des impressions de satisfaction. Moi je crois que nous devons savoir raison garder également parce qu’on est dans une poule où il y a le Mali, le Soudan du Sud, une équipe inconnue et puis la Guinée-Equatoriale qui fait partie des quatre meilleures équipes africaines actuellement. Donc ça veut dire que ce qui a été produit par les Ecureuils en Guinée-Equatoriale est extrêmement important. Je voudrais commencer par remercier, au nom du président de la République, tous les joueurs. Moi je ne suis qu’un serviteur. Mon rôle aujourd’hui c’est de réunir toute la famille du football pour que notre football puisse évoluer. Et je crois que c’est un signe que lorsqu’il y a une unité autour des Ecureuils, ça marche. C’est un élément qu’il ne faut pas perdre de vue et c’est dans ce cadre que nous sommes. Et personne ne sera exclu. Je suis un ministre de la jeunesse qui est venu pour accompagner les bonnes pratiques. Et je voudrais vraiment remercier le peuple béninois, remercié vous les journalistes pour tout ce que vous faites pour permettre de sensibiliser les populations, les supporters. J’ai vu un peu les séquences du match, véritablement j’étais satisfait. Pour un premier match joué en blanc, c’est une bénédiction».
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