Invité de l’émission « Le grand rendez-vous » sur radio Soleil Fm, le politologue béninois Mathias Hounkpè a, entre autres, évoqué la gouvernance Yayi à 08 mois de la fin de son régime. Selon lui, Boni est de tous les présidents qu’a connus le Bénin, celui qui a le plus usé de la brutalité pour gouverner.
La brutalité comme mode de gouvernance Yayi. D’un homme politique lambda, on aurait dit qu’il s’agit d’une critique politicienne. Mais tel n’est pas le cas, c’est ce qui ressort de l’appréciation d’un scientifique analyste de la chose politique au Bénin, qui s’est prononcé sur la gouvernance du régime Yayi à 08 mois de la fin de son dernier mandat constitutionnel. « De tous les présidents, Yayi Boni est celui qui a usé de la brutalité pour gouverner » a remarqué le politologue Mathias Hounkpè, invité de l’émission « Le grand rendez-vous » sur radio Soleil Fm ce dimanche 07 juin. Avec l’actuel chef de l’Etat, a poursuivi, l’analyste politique, il y a eu davantage d’«usage de la force publique…il a énormément utilisé la brutalité ». A ce propos a-t-il dit, on peut décider de l’arrestation de n’importe qui à n’importe quel moment. Et bien qu’il n’ait plus d’enjeu, le politologue Mathias Hounkpè estime que « le chef de l’Etat à des inquiétudes à se faire ».
Profil du président de 2016
Pendant que Boni Yayi passe avec une gouvernance caractérisée par « la brutalité », des Béninois se positionnent pour lui succéder au palais de la Marina. A cet effet le politologue béninois a décliné un profil du président qu’il faut pour diriger le pays à partir de 2016. Il faut selon lui, « un homme capable d’habileté politique » car « le pays a traversé beaucoup de crise ». Aussi souligne-t-il, cela est nécessaire du fait de l’Assemblée nationale hétéroclite » avec laquelle il aura à composer. En plus, l’homme qui dirigera le Bénin après Yayi a ajouté Mathias Hounkpè, doit être « quelqu’un qui a beaucoup de méthode, quelqu’un qui accepte les contradictions »
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