Nouveau siège de l’Assemblée nationale : regain d’activités des entreprises

Les travaux sur le site du nouveau siège de l’Assemblée nationale ont pris une nouvelle tournure. Un tour effectué sur ce site permet de constater l’envergure des travaux qui s’y effectuent. Le ministre en charge de l’habitat et de l’urbanisme, Christian Sossouhounto était  vendredi dernier sur ce site pour constater de visu l’évolution des travaux.

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Des dizaines de manœuvres et d’ouvriers s’attèlent pour rendre ce chantier disponible. Mais pourquoi un subit regain d’activités sur ce site qui a suscité auparavant  moult polémiques ? Tout porte à croire que désormais, les autorités ont véritablement décidé de finir avec ce chantier à controverse. C’est probablement l’une des raisons de la descente vendredi dernier, du ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Christian Sossouhounto, sur ce chantier. Il était accompagné pour la circonstance des cadres de son département ministériel, des responsables de la Serhau-Sa, du directeur de l’Arpn (Agence pour la réhabilitation de la ville de Porto-Novo) et les représentants d’entreprises en charge des travaux. Selon les informations recueillies sur ce site, le gouvernement a décidé de finir définitivement avec ce chantier d’ici le mois de novembre 2015 au plus tard et, il paraît à présent que le président de la République entend conclure avec ce chantier. Selon les mêmes sources, c’est au génie militaire que serait confié désormais ce chantier, connaissant leur dynamisme sur les chantiers et leur capacité à faire face à tous les problèmes avec leurs équipements sophistiqués. Ainsi, le chantier est toujours répartis en 12 lots, mais le lot 1 concernant les gros œuvres qui était confié à l’entreprise Gee du marocain Karder, a été désormais mis en sous- lots de cinq confiés aux entreprises Comovep, Gia, Seib-Bénin, Sogei, Mayarick. Pour cause, le directeur de l’entreprise Gee aurait volontairement résilié son contrat avec l’Etat béninois à la suite des démêlés judiciaires qui avaient entouré ce dossier. Ces fonds de garantis seraient également épuisés dans les banques de la place. Dans le même sillage, une autre entreprise dénommée « Princesse d’Or » a également résilié son contrat.

Des charpentes disposées pêle-mêle bloquent le chantier

L’entreprise « Princesse d’Or » serait confrontée aujourd’hui à d’énormes difficultés. En dehors du contrat qui a été résilié, cette entreprise a disposé sur le site, principalement sur l’espace des travaux des gros œuvres, plusieurs charpentes destinées à être posées sur le bâtiment de l’hémicycle et sur les bâtiments annexes. Malheureusement ces charpentes sont disposées en vrac, pêle-mêle par terre, bloquant les entreprises en charge aujourd’hui des gros œuvres. Selon les explications d’un responsable sur le chantier, le responsable de l’entreprise « Princesse d’Or aurait été sommé à plusieurs reprises mais elle s’entêterait par son mutisme et ne voudrait pas obtempérer. Pour l’heure, des dispositions sont en train d’être prises pour commettre un huissier afin que ces charpentes soient d’abord dégagées  pour permettre aux travaux d’avancer sur le site. Un tour effectué sur ce site permet de constater de visu les énormes travaux qui s’y font. Plusieurs d’œuvre sous le regard avisé du représentant de la Serhau et sous l’assistance du corps de contrôle et du directeur de l’Arpn, pour procéder aux corrections à effectuer sur le site. On assiste à des démolitions, qui seront suivies probablement de l’amélioration du sol sans oublier les terrassements et les gros œuvres

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