Ultime remaniement : possible opportunité de remettre le pays sur la voie du développement.

Le président Boni YAYI est à 9 mois du terme de son mandat. Quinze ministres de son gouvernement actuel ont été élu députés et siègeront sans doute à l’Assemblée Nationale au titre de la 7eme législature. Le fonctionnement régulier du gouvernement nécessite un remaniement ministériel.

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Alors que le Bénin est confronté actuellement à plusieurs problèmes majeurs, savoir, les inondations, les délestages chroniques, les détournements des fonds des partenaires au développement (Pays-Bas par exemple) ; le plus important est la formation d’un gouvernement de technocrates capable de faire face aux problèmes urgents auxquels le pays est actuellement confronté. Il ne s’agira ni d’un gouvernement d’union nationale, ni d’un gouvernement formé en vue de gagner de joutes électorales ou encore d’un gouvernement de remerciement.

D’ailleurs, les gouvernements dits gouvernements d’union nationale ou gouvernements de combats électoraux sont le plus souvent des gouvernements formés par compromis politique qui compromettent la satisfaction de l’intérêt général.

Le prochain gouvernement dont le seul dessein serait de remettre le Bénin sur l’orbite de la croissance avant le passage de témoin par le Président Boni YAYI en 2016 doit être composé de béninois dont le seul indicateur de choix serait la compétence, l’expérience et le sens de patriotisme. Ceux-ci n’ont pas besoin d’appartenir à un parti ou une alliance de partis politiques. Le Président Boni YAYI peut faire appel à des béninois de la diaspora dont les mérites dans un domaine précis sont reconnus par tous.

Cesministres potentiels ne sont pas à rechercher forcément par Boni YAYI parmi ses conseillers ou autres thuriféraires de son régime, mais au sein des différentes directions techniques des grands corps de l’Etat ou au sein des organisations internationales, communautaires ou sous régionales dans lesquelles le savoir-faire béninois est reconnu et très apprécié.

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A titre indicatif, on peut penser à Monsieur Jules ONI, spécialiste Dialogue social et Administration du Travail au BIT, à Monsieur Arnaud AKODJENOU, actuel représentant de l’ONU au Mali, Monsieur Alassane TIGRI, Secrétaire général de la Présidence de la République et précédemment fonctionnaire à l’OIF, Monsieur Jean-Luc SENOU, ancien représentant de l’UEMOA près l’ONU, Saliou AKADIRI, actuellement maire de POBE, Madame Annick d’ALMEIDA, précédemment fonctionnaire de l’OIF. Ce serait pour l’intérêt supérieur de la Nation

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