Renforcement du dispositif anti-Boko Haram dans l’extrême nord du Cameroun. Le gouvernement camerounais a annoncé l’envoi dans cette partie de 2000 soldats en renfort pour enrayer les velléités meurtrières de la secte djihadiste nigériane qui multiplient des attaques suicides dans les villes camerounaises frontalières au Nigéria. Constitué essentiellement de gendarmes et de policier, ce nouveau détachement, selon une source sécuritaire, renforcera notamment les services de renseignements d’infiltration des étrangers suspects.
Au moins 50 personnes ont trouvé la mort ces deux dernières semaines où les attaques de la secte Boko Haram se sont multipliées dans la partie septentrionale du Cameroun. Les populations vivant dans la psychose avec des sms alertes d’attentats, à travers ces nouvelles mesures de renforcement de la sécurité dans le pays, les autorités camerounaises entendent débusquer les agents de la mort de Boko Haram. Les autorités camerounaises condamnent aussi la diffusion de ces messages et appellent les populations à la sérénité et à la collaboration avec les agents de sécurité.