La FAO œuvre pour une agriculture saine, productive et durable au Bénin

Mardi, la FAO a lancé lors d’un atelier au centre Songhaï à Porto-Novo, le projet GCP/BEN/056/GFF. Intitulé ‘’Elimination des POP et pesticides obsolètes et renforcement de la gestion du cycle de vie des pesticides au Bénin’’, ce projet vise à assainir l’agriculture béninoise.

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Offrir chaque jour à la population béninoise des aliments en quantité mais surtout de qualité. C’est le souci majeur de l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) qui a procédé hier, mardi 14 juillet 2015, au lancement du projet GCP/BEN/056/GFF. Ce projet intitulé ‘’Elimination des POP et pesticides obsolètes et renforcement de la gestion du cycle de vie des pesticides au Bénin’’, vise, entre autres, à éliminer les stocks résiduels de pesticides présents sur le territoire béninois, à renforcer les capacités nationales pour une gestion rationnelle et une raisonnée de ces produits et à promouvoir des alternatives aux produits chimiques. Le projet a été lancé à la faveur d’un atelier qui réunit au centre Songhaï à Porto-Novo, cadres des ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Environnement.

Lors de la cérémonie de lancement du projet, le Représentant résident de la FAO, Dr Tiémoko Yo, après avoir relevé la nocivité des pesticides en dépit de leur rôle dans l’agriculture moderne, a exposé le bienfondé du projet. A en croire Dr Tiémoko Yo, c’est « en vue de créer les conditions d’une utilisation rationnelle et raisonnée des produits phytosanitaires dans le secteur agricole » pour une agriculture saine, productive et durable que l’initiative de ce projet a vu le jour.

Quatre composantes, plusieurs activités

D’un coût global de 1,1 milliard FCFA ce projet fait suite à un premier qui a permis de faire l’inventaire des stocks de pesticides obsolètes ou non autorisés, des déchets apparentés (600 tonnes de pesticides obsolètes et 30.000 emballages vides de pesticides) et des sites exposés à des risques de contamination du fait des stockages inappropriés. Il, l’actuel projet, aux dires du Représentant résident de la FAO, devrait permettre par ses nombreuses activités qui seront mises en œuvre à travers quatre différentes composantes, d’éliminer les stocks résiduels de produits périmés encore présents sur le territoire et assainir les sites éventuellement contaminés et mettre en place un système de lutte préventive pour éviter à l’avenir l’accumulation de tels stocks.

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Prévu pour durer quatre années, le projet devrait également permettre de mettre en œuvre un système de gestion et d’élimination des emballages vides de pesticides. Il devrait à travers sa composante 3, de renforcer le cadre réglementaire national et les capacités des différents services et acteurs en matière de gestion rationnelle des pesticides. La composante 4 de ce projet, quant elle, va faire la promotion de nouvelles méthodes alternatives et non chimiques de protection des plantes.

Procédant au lancement du projet, la représentante du ministre de l’Agriculture, la conseillère technique chargé de la recherche, de l’agriculture et l’alimentation, madame Marie-Odile Comlanvi a salué l’initiative du projet qui va « permettre aux producteurs de changer de comportement face à l’utilisation des pesticides de synthèses qui constituent un danger potentiel » pour l’homme, les animaux et l’environnement. La représentante du ministre, après avoir rappelé que le projet s’inscrit bien dans le cadre du Plan stratégique de relance du secteur agricole (PSRA), a témoigné la gratitude du gouvernement béninois à la FAO et à son partenaire le Fonds mondial pour l’environnement (FEM).

L’atelier de lancement, précisons-le, va durer deux jours pendant lesquels les participants auront à travers diverses activités, à s’approprier le cadre d’intervention opérationnel du projet.

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