L’Assemblée nationale, 7ème législature, connaîtra à nouveau des démissions de députés après une première vague de démissions au lendemain de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale. Il s’agissait notamment des membres du gouvernement élus députés qui ont préféré garder leur poste au sein de l’équipe gouvernementale et le maire de la ville de Bohicon qui a préféré lui garder son fauteuil au sein du conseil communal, une nouvelle de démission s’annonce.
En effet, lors des cérémonies d’installation des conseils communaux sortis des dernières élections communales, municipales et locales, certains représentants du peuple au Palais des gouverneurs à Porto-Novo ont été élus au sein du conseil communal. Au nombre de ces députés élus conseillers communaux, on compte l’honorable Blaise Ahanhanzo-Glèlè élu récemment maire de la commune d’Abomey, le député Michel Bahou reconduit maire d’Akpro-Missérété. Parmi les députés membres de conseils communaux figurent également l’honorable Octave Houdégbé qui présidera le conseil communal de la commune de Kpomassè après son élection en fin de semaine dernière.
L’honorable Dakpè Sossou réélu maire de la commune de Lokossa et l’honorable Mohamed Atao Hinnouho chef du 3ème arrondissement de la ville de Cotonou font également partie de ces députés élus conseillers municipaux. Tous ces représentants du peuple à l’Assemblée nationale, 7ème législature, doivent, conformément aux dispositions du code électoral notamment l’article 369 qui établit une incompatibilité entre les fonctions de député et de conseiller communal, opérer un choix. Ils doivent renoncer soit à leur siège au palais des gouverneurs ou soit mettre fin à leur fonction de conseiller communal.
Certains députés, notamment les honorables Dakpè Sossou et Blaise Ahanhanzo-Glèlè, tous deux élus respectivement maire de la commune de Lokossa et maire d’Abomey, ont déjà fait leur choix. Le premier, l’honorable Dakpè Sossou a décidé de siéger au Parlement pendant que son alter égo, l’honorable Ahanhanzo-Glèlè a plutôt préféré laisser son siège de député à son suppléant. Les autres députés doivent leur emboîter les pas dans les jours à venir.