Crimes rituels: le Gabon frappe fort

Souvent cité comme un des pays où les crimes rituels ont lieu, le Gabon veut soigner son image. Sont désormais condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité, les crimes de sang, les prélèvements d’organes, les mutilations et autres actes sordides portant atteinte à la vie humaine pour des raisons de rituels.

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C’est une décision prise en conseil des ministres sous la présidence du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, a indiqué un communiqué émanant du palais de la présidence. Outre les crimes rituels, c’est une guerre que le gouvernement gabonais ouvre contre la criminalité en générale. Le communiqué sorti lundi, indique aussi que les viols et toutes formes d’agressions sexuelles aggravées sur mineurs et même sur des adultes sont dorénavant passibles de réclusion criminelle. Concernant les viols et autres agressions sexuelles, le délai de prescription de ces délits passe à l’âge de la majorité et non plus à la date de la commission de l’acte. Une autre mesure juridique prise, c’est la création d’un tribunal spécial pour connaître de ces crimes. Ces mesures prises sont une avancée notoire dans l’histoire du Gabon où les auteurs profitent d’un vide juridique pour s’en tirer à bon compte au malheur de leurs victimes. Le chef de l’Etat gabonais qui a également pris des mesures fortes contre les crimes économiques et financières a indiqué en 2013 qu’il n’est pas admissible de voir croupir en prison des « voleurs de poules » tandis que « les vrais délinquants et criminels » jouissent cyniquement de leurs libertés.

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