France : violente agression de Johnny Patcheko, cyberactiviste pro-Gbagbo

En France un cyberactiviste pro-Gbagbo a été violemment agressé par des éléments qu’il a identifié comme étant proches du pouvoir actuel en Côte d’Ivoire. Pour ceux qui s’informent sur les mouvements pro-gbagbo et pro-ouattara, ivoiriens ou non, il n’est pas à présenter. Johnny patcheko antonio est un soutien indéfectible au président Gbagbo actuellement détenu à la Haye. Il n’hésite pas depuis plusieurs mois à s’en prendre à la gouvernance Ouattara, dénonçant les tares de la politique de l’actuel président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. 

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Il s’est donc créé de véritables ennemis, qui pour la plupart, des pro-Ouattara, refusent de voir en Johnny Patcheko un défenseur de tous les ivoiriens sans exception. Une cristallisation du débat politique sur la toile qui a amené un groupuscule d’autres jeunes à s’en prendre à lui à Paris. Il a reçu plusieurs coups de couteaux, des coups de barre de fer dans une bagarre surprise et a été hospitalisé quelques heures avant de sortir de l’hôpital accompagné de ses amis.

Avec sa verve et ses vidéos visionnées des dizaines de milliers de fois, Johnny patcheko antonio peut se targuer d’être populaire. Très populaire même. Cette popularité en agace plus d’un, puisque ce dernier et son groupe (Djossi Gang) bien qu’acclamés par des centaines de personnes qui commentent leurs vidéos et statuts, sont également critiqués par des centaines d’autres, en grande majorité des pro-ouattara. Une situation qui interpelle sur l’avancée de la réconciliation tant prônée en Côte d’Ivoire; peut-on critiquer aujourd’hui le pouvoir Ouattara ou le camp déclaré perdant de Gbagbo, sans que certains ne prennent partis de manière régionaliste et partisans?

La distinction évidente de deux clans qui se clashent, quels que soient les arguments des uns et des autres montre qu’en dépit de ce qu’on veut faire croire, les tensions sont loin d’être apaisées entre les ivoiriens eux-mêmes. Johnny Patcheko, en plus d’être pro-Gbagbo, et contre la gouvernance de Ouattara, s’est attiré la sympathie de milliers d’africains à savoir des gabonais, des béninois, des camerounais et des centaines d’autres africains, parce qu’entre deux commentaires sur les événements socio-politiques en Côte d’Ivoire, les éléments du « gang » se lancent également dans des diatribes panafricanistes, s’attirant les faveurs d’une jeunesse africaine en quête de renouveau sur le continent. 

Pour l’heure les agresseurs de l’activiste sont toujours en fuite. Ses amis promettent de le venger.  Les tensions sont donc loin d’être apaisées entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara. Pendant ce temps-là, à Abidjan, au coeur du pouvoir, on fait comme si les ivoiriens avaient déjà surmonté la triste période des élections passées. Pour le pouvoir, tout semble réglé… mais jusqu’à quand?

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