La position de Salva Kiir, le président sud soudanais faisant obstacle aux négociations devant conduire à la paix dans le pays, a été critiquée par Washington. Appelé à signer un accord de paix déjà approuvé par Riek Machar, le chef des rebelles, le gouvernement sud-soudanais rechigne à s’exécuter.
Pour Susan Rice, le conseiller à la sécurité des Etats-Unis, c’est une preuve que le président Kiir manque de leadership. Ce refus a-t-elle aussi dit, est une occasion gâchée pour la réconciliation et le retour de la paix au Soudan du Sud. A l’instar des Etats-Unis, Londres ne veut plus avoir de complaisance à l’égard du président Kiir ou quiconque ferait obstacle au retour de la paix.
Plus question de rester passif à l’égard des dirigeants qui animent la guerre occasionnant une augmentation de la souffrance des populations, a indiqué Peter Wilson, diplomate britannique à l’Onu. Au cas où le gouvernement ne signe pas cet accord proposé par l’Igad-Plus, Peter Wilson a prévenu que les mesures à venir seront plus fermes. Il a appelé le Conseil de sécurité de l’Onu a envisagé de nouvelles sanctions en plus de celles qu’il a prises le mois dernier contre des autorités militaires appartenant aux deux camps. Il faut signaler que le président Kiir et son gouvernement ont un délai de 15 pour signer cet accord, sinon ils seront sanctionnés.
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