Encerclé par les soldats de l’armée loyaliste, le Général Gilbert Diendéré à la tête des putschistes a déclaré aux médias ce mardi, qu’il est « prêt à se défendre ». Les putschistes à qui l’armée loyaliste avait fixé un ultimatum à 10h, heure locale pour déposer les armes, n’ont pas cédé et ont indiqué qu’ils gardent encore le contrôle du pays.
Lundi, Gilbert Diendéré avait déclaré qu’il rendrait le pouvoir à la transition civile sur la base de l’accord politique de sortie de crise que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) doit aviser ce jour au cours de sa session extraordinaire à Abuja au Nigéria.
Le projet d’accord annoncé dimanche soir par la médiation communautaire prévoit entre autres, une amnistie aux putschistes. Un point qui fâche les Burkinabés très remontés contre la Cedeao qui semble avoir passé en pertes et profits la dizaine de personnes tuées et les plus 100 autres blessées.