Présidentielle 2016 : la démarche de l’Un qui va sauver la démocratie béninoise

En conclave ce dimanche 18 octobre au Palais des congrès de Cotonou, l’Union fait la nation a marqué son territoire sur l’échiquier politique de notre pays en posant les jalons de la désignation de son candidat. Le président Bruno Amoussou dans un esprit de rassembleur, a ouvert les portes de l’alliance à tous les autres courants politiques pour un consensus autour d’un candidat unique. Une démarche qui démontre les ambitions de la plus grande alliance de l’opposition.

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L’Union fait la nation a  son mot à dire dans la course à la succession de Boni Yayi. La réunion de concertation de dimanche dernier au ¨Palais des congrès de Cotonou entre les forces vives de l’alliance en est la preuve. En effet, l’alliance a dévoilé au cours de ce conclave politique, les critères de désignation du candidat unique qui portera ses couleurs l’élection présidentielle de 2016. Les différents résultats obtenus par l’alliance lors des dernières consultations électorales prouvent que l’Union fait la nation a véritablement marqué son enracinement sur tout le territoire national. Cela constitue sans doute une alternative crédible à plusieurs égards. Il est un secret de polichinelle que depuis l’annonce d’une candidature éventuelle du richissime homme d’affaires, Patrice Talon à l’élection présidentielle de 2016, le peuple béninois s’était emballé. La retenue et l’affaiblissement des mouvements de soutiens organisés ci et là en faveur de l’homme sont la preuve que l’enjeu de 2016 est plus important et ne peut être l’affaire des hommes politiques avérés. C’est ce qui explique l’attentisme observé chez les grands partis politique tels que le Parti du renouveau démocratique(Prd), l’Union fait la nation(Un), la Renaissance du bénin(Rb), les Forces cauris pour un bénin émergent(Fcbe) pour ne citer que ceux-là.

La bonne foi de l’Un

Parmi tous les grands partis politiques cités plus haut, seul l’Union fait la nation a dévoilé les critères de désignation de son candidat à la l’élection présidentielle de 2016. Tout le monde a déjà une idée sur le sujet. Le président Bruno Amoussou a d’ailleurs fait comprendre que cette désignation se fera soit par l’organisation des primaires au sein de l’alliance soit par consensus. Parlant de consensus, il a précisé que des discours sont en cours avec d’autres personnalités et partis politiques dans le but d’un grand rassemblement autour du candidat idéal de l’alliance. Par cet acte, la grande alliance de l’opposition rassure les populations quant à sa volonté ferme de jouer pleinement sa partition dans l’élection du prochain président de la République. Les potentialités dont disposent l’alliance afin de venir à bout de cette ambition ne font certainement aucun doute.  

Aller au-delà des divergences politiques

L’Union fait la nation peut aujourd’hui se vanter de la qualité et de l’expérience des hommes qui l’animent. Le parcours politique de chacun de ces derniers donne encore plus visibilité de l’alliance auprès de populations. Ainsi, dans la course à la candidature unique de l’alliance, les deux candidats déclarés Emmanuel Golou et Eric Houndété bénéficient d’une aura non moins négligeable auprès des populations de base. Eric Houndété, actuel vice-président de l’Assemblée nationale, quant à lui, est  connu pour son dynamisme et réputé pour ses questions orales adressées au gouvernement.

En conclusion, l’Union fait la nation demeure une force de politique, qui aujourd’hui, est le centre de la fédération et la concentration des énergies pour sauver les acquis de la démocratiques chers aux peuples béninois. Et pour cela, l’alliance devra se battre comme elle l’a déjà affiché, et surtout en taisant les clivages politiques, pour gagner le pari de la création d’une véritable alliance républicaine autour du choix du prochain président de la République.

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