L’attentat perpétré par des fous de ‘’Dieu’’ à Paris dans la capitale française il y a une semaine continue d’émouvoir en Afrique. Après la journée de deuil national au Bénin, les minutes de silence dans plusieurs autres pays du continent lundi dernier, c’est l’heure des marches.
En Côte d’Ivoire, ce jeudi 19 novembre 2015, les députés ivoiriens sont descendus dans les rues d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, pour rendre hommage aux victimes des multiples attaques terroristes du vendredi 13 novembre dernier à Paris. Partie de l’Assemblée nationale, la marche d’hommage a échoué à la place du monument aux morts d’Abidjan où une gerbe a été déposée.
La marche a connu la participation de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, le président de la commission électorale indépendante de Côte d’Ivoire, Youssouf Bakayoko. Au terme de la marche, c’est la Vice-présidente de l’Assemblée nationale ivoirienne, Célestine Olibé Trazéré, épouse Koné, qui a présenté les condoléances et les compassions de la représentation ivoirienne au peuple français et au gouvernement français. « C’est la représentation nationale qui vient déposer cette gerbe de fleurs en la mémoire des victimes de Paris et de Saint-Denis », a déclaré la Vice-présidente Koné pour qui la lutte contre le terrorisme doit être l’affaire de tous.
« Nous devrons lutter contre ce fléau, cette barbarie qui est le terrorisme qui sévit partout dans le monde parce que ce n’est pas seulement la France qui est touchée », a indiqué la porte-parole des marcheurs qui rappellera entre autres pays touchés par le terrorisme, le Nigéria, le Mali, la Tunisie, le Liban et la Turquie.
Si il faut saluer l’acte de compassion entrepris par les députés, il n’en demeure pas moins que cet acte devrait également être porté envers les victimes africaines du terrorisme. Rappelons que dans le même temps les victimes en Afrique ne bénéficient d’aucun hommage. La barbarie n’ayant pas de frontières, la compassion ne devrait pas non plus en avoir.
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