La lutte acharnée contre la destruction de la faune vient, au Bénin, de porter de nouveaux fruits. Jeudi 29 octobre dernier, les éléments de la police judiciaire et de la Direction générale des Forêts ressources naturelles avec le soutien du projet Aalf-Bénin ont en effet mis la main sur trois présumés trafiquants d’ivoire.
Les trois « prédateurs d’animaux protégés » ont été appréhendés à Cotonou en flagrant délit de possession d’ivoire notamment deux défenses d’éléphants. Selon les informations recueillies auprès de sources policières, les trafiquants présumés d’ivoire qui seraient en transit avaient découpé morceaux les défenses d’éléphants qu’ils ont dissimulées dans des sacs de voyage.
Le trafic d’ivoire étant une activité illicite punie par les textes de la République, les trois présumés trafiquants d’ivoire seront probablement réprimés. En tout cas, ils ont été, après leur interpellation, conduits à la police judiciaire. Il faut souligner que selon la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2014 portant Régime de la Faune en République du Bénin, les individus appréhendés par les autorités compétentes sont passibles d’une amende allant de 300.000 à 800.000 FCFA et/ou d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à 5 ans.Et ce, conformément à l’article 154 de la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2014.
Cette peine pourrait passer du simple au double si l’infraction est commise dans une aire protégée ou aux dépens d’un animal sauvage intégralement protégé ou encore en cas de récidive.
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