Le ministre d’Etat chargé des finances Komi Koutché tente de voiler le drame national que le gouvernement prépare contre le peuple béninois dans le secteur des Gsm.
A l’Assemblée nationale vendredi 13 novembre dernier avec le premier Ministre Lionel Zinsou pour la présentation du projet de budget gestion 2016, il a rapporté à la presse à l’issue de la séance, qu’ils ont rassuré les députés « sur le fait que, selon les services techniques du ministère compétent qui ont fait le travail qui a été examiné par le gouvernement, la première préoccupation du gouvernement, c’est de préserver les consommateurs locaux des répercussions de ces augmentations.» Déclaration ahurissante lorsqu’on sait que ce projet de loi des finances prend en compte le décret 2015-455 du 27 août 2015 portant majoration et annulation de crédit à titre d’avance sur le budget de l’Etat gestion 2015. Et que l’application de ce décret entrainera sans nul doute, l’augmentation des tarifs de communication chez les opérateurs Gsm. Alors, on se demande par quelle magie, ces opérateurs économiques, commerçants qu’ils sont, vont endosser cette hausse tarifaire à leur niveau sans en récupérer sur les consommateurs. En effet, selon les dispositifs de ce décret, les tarifs de communication vont plus que doubler. Ils vont passer de 2 F Cfa à 5 F Cfa par minute sur chaque appel national sortant et de 23 F Cfa à 53 F Cfa sur chaque appel international entrant. Du coup, les opérateurs Gsm seront tentés d’augmenter le coût de communicateur chez le consommateur. Peut-être que le gouvernement, conscient de ceci, pense s’y opposer en son temps. Mais ces opérateurs pourront facilement trouver comme porte de sortie, le licenciement par milliers d’agent mettant beaucoup de familles en difficulté. C’est dire que dans tous les cas, si ce projet de loi des finances est adopté tel, les Béninois vont en souffrir véritablement. Cette assurance dont parle le ministre Koutché à propos n’est que du leurre
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