Le Burundi est plongé dans une violence sans précédent. La capitale, Bujumbura est le théâtre des scènes tragiques et de sanglantes de répressions. C’est dans ce contexte que des explosions à la grenade ont eu lieu lundi dernier dans la capitale faisant des dizaines de blessées graves.
Médecin sans frontières dans un communiqué publié hier, mercredi 18 novembre a indiqué avoir traité pas moins de soixante (60) personnes blessées. Selon le même communiqué, le porte-parole de Médecin sans frontières, Richard Veerman a fait comprendre que l’affluence des blessés à la salle d’urgence était forte. De ce fait, Richard Veerman a expliqué qu’une nouvelle salle a été immédiatement aménagée afin de contenir de nombreux blessés que l’organisation non gouvernementale soigne gratuitement. Cette situation devient de plus en plus préoccupante. La communauté internationale appelle à la retenue et le retour au calme. Pendent ce temps, le président burundais, Pierre Nkurunziza n’entend pas suspendre l’opération de désarmement. Le spectre d’une guerre civile ou d’un génocide plane toujours sur le Burundi.
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