La Première dame du Bénin, Chantal Yayi, dans le souci d’aider à l’autonomisation des femmes et à la réduction de la pauvreté, a créé avec le soutien du Japon et de l’Unesco, un centre de formation en ingénierie domestique à Pahou. Les activités de ce centre dédié aux jeunes filles et jeunes mères déscolarisées ont été lancées hier, jeudi 26 novembre 2015.
Les jeunes filles et jeunes mères déscolarisées du Bénin dans la détresse peuvent à nouveau avoir le sourire. La Première dame du Bénin, Chantal de Souza Yayi, très soucieuse de l’autonomisation des couches vulnérables, vient en effet de mettre, à travers l’Ong ‘’Adjalala Horizons d’Espoirs’’ (AHE) qu’elle préside, un centre de formation en ingénierie domestique à leur disposition. Ce centre réalisé à Pahou a ouvert ses portes hier, jeudi 26 novembre 2015. C’était à la faveur d’une cérémonie d’inauguration.
Lors de cette cérémonie, la Première dame, présidente de l’Ong AHE, est revenue sur les raisons qui ont motivé son initiative. Selon la Première dame, le centre est né de deux constats. Le premier, c’est le nombre de plus en plus croissant de jeunes filles et jeunes mères, obligées de mettre fin à leur cursus scolaire, se retrouvant dans une situation de détresse et qui, sans formation aucune, sont exposées à des risques divers dans la recherche d’activité rémunérée. L’autre constat, c’est le besoin grandissant de personnel domestique qualifié.
Le centre de formation, à en croire la première dame, vise à « offrir une main d’œuvre plus qualifiée aux familles et aux structures qui le souhaitent et donner à ces jeunes filles et jeunes mères déscolarisées, l’opportunité d’une formation professionnelle, gage de leur autonomisation ».
Initiative louable
Cette vision d’autonomisation des femmes de la présidente de l’Ong ‘’Adjalala Horizons d’Espoirs’’ est partagée par le Japon qui a d’ailleurs appuyé le projet. Présent à la cérémonie d’inauguration, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon, Daini Tsukahara, après avoir félicité la première dame, a salué l’initiative. Car, a expliqué l’Ambassadeur, « il est très important que les femmes soient autonomes tant sur le plan économique que sur le plan intellectuel ». Ceci d’autant plus que les femmes sont aussi intelligentes que les hommes.
Soutenant également l’initiative, l’Unesco par la voix de Corine Vignissy Moussa, représentante du directeur du bureau régional de l’Unesco, a encouragé la première dame qui fait de l’égalité genre et l’autonomisation des femmes, l’un des objectifs de développement durable, une priorité. « L’Unesco la remercie pour avoir bien voulu accueillir des jeunes filles et jeunes mères, avec tant de générosité et d’hospitalité, afin de leur offrir de meilleures conditions de réussite », a déclaré la représentante de l’Unesco à la cérémonie.
Reconnaissance et gratitudes
Il faut souligner que le centre de formation a démarré ces activités en juillet 2014. Ceci, avec une première cohorte de jeunes filles et jeunes mères déscolarisées. Ces dernières ont déjà reçu, avec l’aide d’un corps d’encadrement de qualité, des formations théoriques, entre autres, en cuisine, éducation civique et morale, alphabétisation, petits soins de santé et lingerie. Avec donc le lancement des activités du centre de formation, va débuter la formation pratique.
Ces jeunes filles et jeunes mères déscolarisées, lors de la cérémonie ont témoigné leur gratitude à la première dame. En effet, depuis que « providentiellement, (leurs) regards ont croisé ceux de la première dame du Bénin (…), c’est une ère nouvelle qui s’accomplir sur (leurs) pas dans la grâce du bonheur de la joie et de la paix ». de ce fait, elles ont pris l’engagement de travailler sans relâche pour porter haut l’étendard de l’Ong de la première dame
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