Violences faites aux femmes: Wanep-Bénin apporte toute l’information aux citoyens à la base

Dans le cadre de la célébration hier, 25 novembre 2015, de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Wanep-Bénin est allé vers le citoyen béninois lambda en organisant une émission grand public sur l’esplanade extérieur du Stade de l’Amitié de Kouhounou pour des informations et sensibilisation.

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Que comprendre par violences faites aux femmes ? Quelles en sont les différentes formes, conséquences, structures et procédures de prise en charge, le cadre juridique en la matière, les freins à l’application de la loi,… ? L’information était au complet pour sensibiliser le citoyen béninois lambda et l’impliquer dans la lutte contre le phénomène. C’était dans l’après-midi d’hier, mercredi 25 novembre 2015 sur l’esplanade extérieure du Stade de l’Amitié de Kouhounou à Cotonou où Wanep-Bénin a organisé une émission grand public dans le cadre de la commémoration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. C’est aussi dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre. Si le réseau en est venu à cette initiative qui consiste à descendre vers la population à la base en cette journée, c’est vu l’expérience de l’année dernière, à en croire le Coordonnateur national du réseau, Julien Oussou. Pour lui, la cible n’est pas forcément ou ne doit pas se limiter aux autorités mais élargie vers le citoyen à la base pour que la lutte soit une lutte à laquelle chaque citoyen participe. «Le sujet persiste parce que nous continuons d’en faire un tabou » remarque-t-il. Mais la représentante du partenaire financier Giz Luisa Talamini, se dit convaincue que cette nouvelle approche trouvée par Wanep-Bénin va contribuer à réduire le phénomène.

Dans le déroulement de l’émission, parole a été donnée à des personnes ressources dont Fernande Adekou (responsable de centre de promotion sociale), Sylvie Adohinzin Ehako (conseiller juridique), Prosper Silemehou (assistant  de projet de lutte contre la violence faite basée sur le genre chez les sœurs salésiennes), Marie-Gisème Zinkpè (magistrat), Komlan Vidéhouénou Agossou (médecin gynécologue) et Antoinette Fakamè Dadjo (membre de Rifonga). On comprend d’après elles que la violence faite aux femmes définit comme tout acte dirigé contre le sexe féminin et qui porte préjudice à son corps ou ne lui permet pas de s’épanouir, prend diverses formes dont morales, économiques, physiques. Mais il se fait que dans la lutte, la femme victime se résigne parfois sous certaines pressions souvent sociales. Aussi, le manque d’information sur les structures et procédures pour la prise en charge constitue un frein à l’élimination du mal. Mais avec les interventions de ces personnes ressources ce mercredi, les participations ont été beaucoup instruits à propos. Ils ont d’ailleurs, après les panélistes, posé des questions pour comprendre davantage

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