France : Ali Bongo rappelle son ambassadeur suite aux propos de Valls

Il y a des choses qu’on ignore sur l’élection de Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon. Mieux que des Gabonais, Manuel Valls le premier ministre français sait comment Ali Bongo a succédé à son père à la tête du Gabon. Samedi dernier, Manuel Valls s’en est moqué dans l’émission « On n’est pas couché ».

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Alors qu’il lui était demandé comment se fait-il que le président gabonais Ali Bongo s’est retrouvé en tête d’une marche pour la liberté d’expression, le premier ministre français a fait savoir que contrairement à ceux qui ont remarqué Ali Bongo: « moi, je retiens surtout un autre Africain, élu lui, Ibrahim Boubacar Kéïta ». Une explication surprenante qu’il aggrave par un complément choquant pour le chef de l’Etat gabonais. Selon Manuel Valls, Ali Bongo n’a pas été élu comme il se doit. « Non, pas comme on l’entend » a ajouté Manuel Valls à qui il a été demandé si « Ali Bongo n’est pas élu » comme Ibrahim Boubacar Kéïta.

Vexé par cette déclaration le Gabon n’a pas hésité à riposter. C’est le ministre de l’intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya qui a d’abord réagi sur le plateau du journal de 20h sur la télévision Gabonaise en exprimant son étonnement suite à ses propos. Hier le pays a rappelé son ambassadeur en France. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que les deux pays entretiennent des relations diplomatiques tendues. Déjà l’année dernière, un proche d’Ali Bongo, Maixent Accrombessi avait été momentanément interrogé par la police française; ce qui avait déjà suscité la colère du gouvernement gabonais.

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