Nominations au ministère de la communication : Le Syntracom proteste

Les travailleurs du Ministère de la communication ont manifesté leur colère ce jeudi 28 janvier au siège dudit ministère. Motif de leur mécontentement, protester contre quatre nominations prononcées par leur Ministre de tutelle ; nominations qui ne respectent pas le Cadre organique actuellement en vigueur au ministère de la communication et des Tic.

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Les quatre nominations prononcées par le Ministre de la Communication et des technologies de l’information et de la communication, Etienne Kossi, le 15 janvier passé, continuent de faire des mécontents. Après leur manifestation du vendredi dernier, les travailleurs de ce département ministériel sont encore revenus à la charge hier jeudi au siège dudit ministère. Bandeaux rouges attachés au front, vouvouzélas en main avec cris, slogans et chants, Esaïe Honondjro et ses syndiqués ont battu le macadam dans l’enceinte du Mctic pour dire non aux passations de charges entre les anciens et nouveaux nommés. Ces travailleurs dénoncent la violation du Cadre organique triennal sur lequel fonctionne le ministère depuis 2014 et qui prend fin en décembre 2016. Par la voix de Esaïe Honondjro, secrétaire général du Syntracom, ils ont dénoncé une prise de mesures arbitraire du ministre. Aux dires du secrétaire général, les directeurs des deux directions concernées n’ont pas été impliqués dans ce processus de nominations, contrairement à ce qui est stipulé sur les arrêtés nominaux qui ne portent que la signature du Ministre Kossi. Par ailleurs, «les profils de tous les nominés ne répondent pas aux profils exigés pour occuper ces postes», a-t-il fait savoir. Face à autant de faits, les travailleurs appellent le Ministre Etienne Kossi à entendre raison et à rappeler ses arrêtés. Faute de quoi ils vont tout mettre en œuvre pour bloquer les passations de service. Et ils n’entendent pas s’arrêter à ce point. « Nous sommes en train  de rédiger notre motion de grève qu’on va introduire et observer un débrayage jusqu’à ce qu’il entende raison et rapporte les quatre arrêtés », a déclaré Esaïe Honondjro. Il faut noter que ces travailleurs bénéficient du soutien de la Csa-Bénin qui s’est fait représenter par son deuxième secrétaire général adjoint Anselme Amoussou. Les mouvements risquent de se généraliser avec le ralliement d’autres confédérations.

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