Lentement mais sûrement, la Russie de Vladimir Poutine s’impose sur la scène internationale comme l’un des outsiders dans la lutte contre le terrorisme en général, mais aussi sur le plan militaire.
En effet, il ya quelques mois, Vladimir Poutine rompait le silence et informait tous les protagonistes de la guerre en Syrie de la volonté de son pays de porter assistance à son allié syrien, Bachar Al-Assad. S’en est suivi plusieurs campagnes de dénigrement dans la presse pro-turquie mais aussi dans certaines presses occidentales. Mais il en fallait plus pour décourager le dirigeant russe qui veut, soit dit en passant, redonner à son pays la gloire d’antan. Déployant militaires aguerris, avions de chasse et également missiles de tous genres, dont les très populaires missiles sol-air S400, la Russie a verrouillé toute vélléité de s’opposer à son initiative, surtout après le malheureux incident avec le chasseur turc.
Il faut dire que dans la presse occidentale on s’attendait à un fiasco de l’intervention russe en Syrie. Fiasco qui n’a jusque là pas montré le bout de son nez, bien au contraire! Depuis le début de l’intervention russe, les terroristes installés en Syrie ont perdu énormément du terrain. Les militaires fidèles au président Bachar Al Assad ont reconquis plusieurs villes stratégiques au grand dam des pessimistes. La Russie a montré ainsi à la face du monde que son armement n’était pas aussi vieille que l’on pensait et qu’elle était capable de prendre le dessus même là où on s’attend le moins.
Avec la démonstration de force de l’armée russe, la détermination de l’armée nord-coréenne à acquérir l’arme nucléaire, le retour non moins remarqué de l’Iran sur la scène internationale, sans oublier le gain en puissance de l’armée chinoise, c’est à un bouleversement de l’équilibres des forces qu’on assiste dans le monde en ce début d’année 2016