Tchad : présidentielle empestée par le viol de Zouhoura

Au Tchad, la réaction du Président Idriss Deby condamnant le viol d’une jeune tchadienne ne suffit pas à décolérer les Tchadiens toujours remontés contre cet acte avilissant. La contestation ayant commencé le 15 février continue dans le pays à quelques semaines de la présidentielle annoncée pour le 10 avril prochain.

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Les lycéens qui sont sortis par centaines pour manifester le 15 dernier à N’Djamena réclament encore justice pour cette jeune tchadienne du nom de Zouhoura violée par des fils de dignitaires qui ont ensuite diffusé les images sur internet. Dans la foulée, les protestataires ont perdu un des leurs. Hassan Ousmane, un lycéen de 17 ans est mort sous les balles de la police qui a violemment dispersée la manifestation de colère des jeunes tchadiens.

Un crime qui rajoute de l’huile au feu. Depuis, d’autres villes du pays sont entrées dans la danse. C’est le cas de Massaguet et de Moundou, la deuxième ville et capitale économique du Tchad. Au pouvoir depuis 26 ans, le Président Deby avait réagi en tant que père de famille et promis que justice se fera et tout sera mis en œuvre pour décourager de tels actes au Tchad. « Je condamne fermement cet acte et rassures toutes les filles, toutes les mères, tous les jeunes, bref tous les Tchadiens que justice sera rendue et que plus jamais cela ne se répètera » avait-il réagi à la suite d’une manifestation organisée lundi dernier par les jeunes lycéens.

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