Démarré normalement à 7 heures comme officiellement prévu, le scrutin présidentiel a connu une perturbation à N’Dali dans le département du Borgou. A Komiguéa, arrondissement de N’Dali, situé à environ 10 kilomètres de Parakou, l’opération de vote a en effet été bloquée par des badauds.
Ces jeunes autochtones de l’arrondissement ont bloqué l’opération de vote. Ceci, pendant environ deux heures. Ils ont bloqué l’opération de vote car ils estiment que les agents électoraux, notamment les présidents de poste de vote et ses ascenseurs ne sont pas de la localité, ne sont pas des autochtones. Pour les manifestants, c’est un fait inadmissible. Ainsi, pour manifester contre ce qu’il considère comme un crime, les jeunes de l’arrondissement de Komiguéa ont bloqué l’opération. La tension, selon les informations qui nous sont parvenues de cette localité voisine à celle de Parakou, était à son comble. Il a fallu l’intervention des éléments des forces de l’ordre pour rétablir l’ordre. Actuellement, l’opération de vote a repris normalement.
Que va-t-il se passer en ce qui concerne les deux heures de temps pendant lesquelles le scrutin a été perturbé ? « Il n’y a rien à faire », selon des informations confiées par le point focal communal à certains confrères.
Présidentielle au Bénin : Les électeurs votent au compte-gouttes à Parakou
Comme prévu, les Béninois vont aux urnes ce dimanche 6 mars 2016 pour élire le futur président de la République, le quatrième depuis l’historique conférence des forces vives de la nation de février 1990. Parakou, la principale ville de la partie septentrionale du pays, n’est pas restée en marge de cette opération. Ici, dans la cité des Kobourous, l’opération de vote a commencé très tôt. La plupart des centres de vote ont ouvert à 7 heures. Et ce, dans les trois arrondissements que compte cette grande ville cosmopolite. Comme on peut bien s’imaginer, certains postes de vote ont ouvert avec du retard. Mais le retard est quasiment minime. Il varie en effet, de 10 à 20 minutes, à l’exception du centre de vote Guy Riobe dans le deuxième arrondissement de la ville où les postes de vote ont ouvert environ 50 minutes après 7heures, l’heure d’ouverture officielle. Selon Herman Datche, président du poste de vote n°1 du centre de vote Guy Riobe, le retard constaté dans ce centre est lié à la récupération du matériel. « Nous sommes allés très tôt à l’arrondissement pour recupérer le matériel mais cela a mis du temps » a confié Herman Datché qui souligne également que l’installation leur a également pris un peu de temps.
Les opérations du vote pour le compte de la présidentielle au Bénin se déroutle dans le calme à Parakou
Posté par lanouvelletribune.info sur dimanche 6 mars 2016
Vote au compte-goutte mais dans le calme
Si les opérations de vote ont débuté très tôt dans la ville de Parakou, il convient cependant d’indiquer que les électeurs, eux, ne sont pas encore sortis en grand nombre. Ce n’est en effet pas encore la grande affluence dans les centres de vote. Les électeurs viennent au compte-goutte. Aussi, faut-il souligner que les quelques rares électeurs sortis ce matin accomplissent leur devoir civique dans le calme. C’est d’ailleurs ce qu’ont confirmé les délégués de la Cour constitutionnelle rencontrés dans les centres de vote. « Il n’y a pas d’incident. Tout se déroule normalement », a expressément dit à l’équipe de reportage de La Nouvelle Tribune, Waahid Sourokou, le délégué de la Cour du poste de vote n°1 du centre Guy Riobe dans le 2ème arrondissement.
Il est également à noter que dans la plupart des centres, les représentants des candidats est présent. Seuls sont absents des postes de vote, les hommes en uniforme sensés sécurisés le scrutin.
Rappelons qu’à Parakou, ce sont 134.697 électeurs qui sont attendus dans les 341 postes de vote repartis dans 132 centres de vote de la ville. Jusque-là, ceux d’entre eux qui ont voté, l’ont fait à l’aide soit de la nouvelle carte d’électeur ou soit l’ancienne. Sur le terrain, pour le moment, aucun vote avec la carte d’identité nationale n’a été enregistré dans les centres de vote sillonnés.
Yao Hervé Kingbêwé, envoyé spécial à Parakou
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