Encore une bombe susceptible de détruire Ali Bongo, le Président du Gabon. Adolescente, âgée de 17 ans, Amissa est une supposée fille rejetée du chef de l’Etat gabonais. Gardée secrète depuis tout ce temps, l’affaire vient d’être révélée par une ex d’Ali Bongo, la nommée Joyce Ondo, mère d’Amissa qui assigne le Président gabonais en justice en reconnaissance de paternité en France. L’histoire d’amour entre Ali Bongo et Joyce Ondo commence en 94.
Ali était député de Bongoville et Joyce n’était qu’une lycéenne en classe de seconde. L’écart de rang social ne les a pas empêchés de s’engager dans une idylle. Plus qu’une amourette, c’est allé au degré des fiançailles. Joyce révèle être à l’époque « la fiancée » légitime d’Ali Bongo jusqu’à ce que patatras! Ali Bongo surprend Joyce arrivée en France pour continuer ses études en 95, avec la nouvelle de son mariage avec une américaine. A ce moment, l’étudiante attendait déjà un enfant de lui. Avec « une montre en diamant », le futur Président du Gabon parvient à faire avorter Joyce qui dit n’avoir « pas eu trop le choix ». Ceci se passait en mai 95. Seulement, ce n’était pas la fin de leur histoire d’amour. Pour se consoler de sa mésaventure conjugale, Ali Bongo ne cessait pas de voir Joyce selon qui ces retrouvailles étaient régulières dans l’ordre de deux fois par mois environ quand Ali Bongo, alors en instance de divorce, passait à Paris. Amissa, la fille rejetée, confie Joyce au Journal du Dimanche, est le produit de ces rancards de vieux amants. Elle dit être à nouveau tombée enceinte en septembre 97. Cette fois-ci, Ali Bongo semble ne plus vouloir être un lâche. Joyce apprend que c’est Ali Bongo qui a proposé le prénom Amissa en référence à une de ses sœurs partie trop tôt dans l’au-delà. Ce n’était qu’illusoire. Grondé par son père, le Président feu Omar Bongo, raconte Joyce « Il m’a téléphoné en disant… qu’il fallait de nouveau avorter ». Pour une seconde l’homme qui est aujourd’hui chef de l’Etat du Gabon allait faire commettre un avortement mais pas de chance. La grossesse avait déjà 04 mois et ne pouvait plus être légalement interrompue. Pourtant Ali y tenait, et y a mis les moyens. Sauf que Joyce cette fois-ci, s’était décidée à garder l’enfant dans son sein. Amissa naquit le 26 mai 1998. Dès lors, tout en refusant de voir celle qui serait sa fille, Ali Bongo, moyennant des versements, de dons de maison, voitures et autres gadgets, achetait le silence de Joyce, pour que l’affaire n’éclate pas.
Ali, une menace pour sa fille ?
Le temps passe. Amissa grandit et réclame son père. Joyce après avoir en vain attendue la bonne volonté d’Ali Bongo se décide de faire éclater cette affaire. « Ali m’a promis pendant des années de la reconnaître, puis il m’a proposé de multiples choses, mais la dernière fois que je l’ai vu, en novembre, il est allé trop loin dans les menaces » raconte au Jdd, Joyce ajoutant « j’ai décidé d’engager cette action en justice pour protéger ma fille ». C’est à croire que le Président gabonais Ali Bongo est devenue une menace pour la sécurité de sa supposée fille. Assistée par Me Olivier Pardo, l’ex d’Ali Bongo a porté l’affaire devant le tribunal de grande instance d’Anger. Et peut-on s’y attendre, les services diplomatiques gabonais en France devraient déjà transmettre au Président gabonais la plainte devant l’amener à reconnaître la paternité de sa fille. Au cas où il ne cèderait pas, menace Joyce qui dit n’avoir rien à cacher, à l’en croire, Ali Bongo sera contraint de faire un test Adn. Et c’est là le danger pour le Président gabonais accablé lui aussi par des accusations faisant de lui un enfant adoptif d’Omar Bongo. Ce qui devrait l’empêcher d’être présidentiable. Ce danger, Ali Bongo si on s’en tient aux propos de Joyce Ondo, semble l’avoir mesuré. Ali Bongo a-t-elle dit, lui aurait demandé d’attendre après la présidentielle d’août prochain pour parler de cette affaire déconcertante.
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