Bénin : La Cstb exige les états généraux pour la véritable rupture

Les travailleurs membres de la Cstb, à l’instar de ceux du monde entier, ont aussi commémoré la journée du 1er mai. Ceci, en descendant dans les rues de Cotonou pour réclamer des états généraux.

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La commémoration du 1er mai, fête internationale du travail, est une tradition et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) n’entend pas rompre avec elle. Hier, à l’instar des travailleurs du monde, ceux membres de la Cstb se sont retrouvés pour fêter. Mais cela, d’une manière très spéciale : une marche. Partie de la Bourse du travail, cette marche de démonstration de la détermination des travailleurs à œuvrer en faveur de la rupture pour un véritable nouveau départ, a échoué à la place de l’Etoile Rouge.

A ce point de chute, le Secrétaire général de Cstb, Paul Essè Iko, est revenu sur la lutte des peuples pour l’amélioration des conditions de vie et de travail et s’est félicité des victoires antérieurement remportées. Le syndicaliste indiquera que nonobstant les victoires, que bien de défis restent encore à relever. Il en veut pour preuve le contexte dans lequel intervient la commémoration cette année de la journée du 1er mai. Ce contexte, selon Paul Essè Iko, est caractérisé par la violation des droits et libertés des travailleurs et des peuples, la précarité de l’emploi avec la contractualisation de l’administration, la vacation et le volontariat. Et ce, avec acuité ces dernières années sous le régime du président Boni Yayi défait lors de la dernière élection présidentielle grâce à la mobilisation de la population, notamment des travailleurs.

Félicitant donc les travailleurs pour leur combat héroïque pour l’avènement de la Rupture, le Sg Iko leur expliquera que la victoire n’est pas encore totale. Il invite à cet effet, la classe ouvrière à poursuivre le combat pour la rupture totale pour un véritable nouveau départ. « La rupture et le nouveau départ ne se feront pas sans la lutte des travailleurs », a fait savoir Paul Essè Iko qui appelle les travailleurs à rester « débout ».

Pour finir, le Sg de la Cstb a une nouvelle fois insisté sur la nécessité d’organiser des états généraux du peuple. Ces états généraux, à en croire le Sg Iko, sont indispensables pour « amorcer la rupture ». Cette position de la Cstb a été soutenue par les différents responsables des organisations syndicales et politiques intervenus au point de chute de la marche

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