Bénin : Déjà, des menaces de grèves sur le «Nouveau Départ»

Le gouvernement Talon va connaître dans les tout prochains jours, les premiers mouvements d’humeur dans l’administration publique. C’est la conséquence des exigences, revendications du Syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances (Syntracef) et  de l’organisation de l’Assemblée générale à la Fédération béninoise de football malgré la décision d’interdiction du tribunal de Porto-Novo. 

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Paralysie, mouvement de débrayage dans l’administration, le régime de la « Rupture » fera face à ses premières grèves. Sur le fond, les travailleurs du ministère de l’économie réunis au sein du Syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances (Syntracef) ont exposé une série de revendications (à découvrir ici). Dans la maison Justice, l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) donne le ton d’une probable grève.

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Dans le secteur de la justice, c’est le hold-up à la Fédération béninoise de football, qui n’est pas digéré. Michel Adjaka, président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) remonté contre la tenue de l’Assemblée générale assortie de l’élection de Anjorin Moucharaf à la tête du comité exécutif de la Fbf malgré l’Ordonnance du tribunal de Porto-Novo, n’est pas prêt à accepter ce bradage des décisions de justice. « Moi, je suis un homme engagé. Je ferai ce que dit le droit. Je sonnerai la mobilisation nécessaire pour faire entendre raison au gouvernement, d’autant que le Chef de l’Etat lui-même, est créancier des décisions de justice ». Ce sont là, quelques propos du magistrat recueillis par nos confrères de radio « Océan Fm » qui renseignent sur la détermination de Michel Adjaka à faire respecter la décision de justice. Et ceci, par n’importe quel moyen. « …..nous allons en découdre avec le gouvernement. Il n’y a rien à faire », confie t-il à nos confrères.

En effet, au ministère de l’Economie et des finances, les travailleurs sont fâchés contre le gouvernement. Les décisions de l’Assemblée générale du Syntracef organisée le jeudi 9 juin dernier en disent long sur leur brouille avec leur ministre de tutelle. Entre autres, le Syntracef exige l’abrogation pure et simple du décret portant structure type des Ministères, le retrait de portant Aof du ministère des finances, le maintien de la dénomination de Doip et non Dip, et surtout refuse la nomination des personnes étrangères à la tête des directions du ministère comme le cas de Gilles Guerard.  Et pour exprimer le degré de leur mécontentement, le Syntracef décide d’organiser demain mercredi 15 juin, un sit-in suivie d’une Assemblée générale dès le lendemain. Dans le même temps, le Syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances entend faire une grève d’avertissement de 48h dans la semaine du 20 au 24 juin prochain.

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