Eglise protestante méthodiste du Bénin : La réconciliation et la réunification proclamées

(Un organe de gestion de l’Eglise installé pour une transition d’un an) Divisée par une crise depuis deux décennies, l’Eglise protestante méthodiste du Bénin a entamé le processus de son unification. Hier, dimanche, à la faveur d’un culte au Palais des congrès en présence du médiateur, le président Talon, la réconciliation et la réunification des deux camps ont été proclamées.

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Lentement mais sûrement, le rêve d’une et une seule Eglise protestante méthodiste du Bénin prend corps. Divisée par une crise intestine vieille de deux décennies, l’Eglise protestante méthodiste du Bénin a en effet entamé sa réunification.  Ceci, à travers la proclamation de la réconciliation et la réunification des deux ailes de l’Eglise. C’était hier, dimanche 3 juillet 2016, à la faveur d’un culte de réconciliation et de réunification qui a eu lieu au Palais des congrès de Cotonou en présence du chef de l’Etat, Patrice Talon, des responsables des deux ailes de l’Eglise et évidemment des fidèles.

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Nouveau départ

A l’image du pays qui depuis le 6 avril dernier a ouvert une nouvelle page de son histoire, l’Eglise protestante méthodiste du Bénin prend un nouveau départ avec le culte de ce dimanche. Ennemis d’hier, les responsables des deux ailes protagonistes sont apparus lors du culte consacrant la réconciliation et la réunification de l’Eglise « les uns aux côtés des autres ».

Il faut souligner que pour mener à bien le processus de réconciliation et de réunification, un organe de transition de 15 membres présidé par le pasteur Nicodème Allagbada a été installé. Et selon le protocole de réconciliation lu par le ministre de la Justice, Joseph Djogbénou, cet organe a un mandat d’un an.

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Dans l’allocution qu’il a prononcée, Nicodème Allagbada, président de l’aile Synode, s’est réjoui de la tenue de ce culte qui fait lever sur l’Eglise un jour nouveau. Médiateur, le président de la République s’est également félicité de l’aboutissement heureux que connaît la crise. Pour le chantre du Nouveau départ, l’acte posé par les deux camps est un acte d’amour et de paix. Lequel acte, à en croire le chef de l’Etat, honore non seulement l’église, la foi chrétienne mais aussi la religion

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