La dispersion de la marche des étudiants continue d’agiter l’opinion nationale. Les étudiants, principaux concernés ont exigé des excuses à travers un communiqué rendu public ce jour :
« Pour l’heure nous exigeons de la part de ce préfet à excès de zèle de présenter publiquement ses excuses à la communauté estudiantine et de réparer les dommages causés à celle-ci, sans quoi nous allons réclamer avec véhémence sa démission immédiate. » pouvait-on lire dans un communiqué conjoint de l’UNSEB, de l’UNEB et de la FNEB.
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Mais il n’y a pas que les étudiants qui ont trouvé que le préfet Toboula a réagit avec zèle. Sur une émission télévisée, M. Paul Esse Iko, Secrétaire général de la Cstb a également perçu du zèle dans l’attitude du préfet. Pour lui, les syndicalistes n’ont pas excité les étudiants qui ne réclament qu’une seconde session, leur réussite, la réussite du système éducatif :
« La réaction du préfet est une réaction de va-t-en-guerre, une réaction de quelqu’un qui est excédé, d’un zélé pratiquement. C’est maintenant que lui va trouver des lignes rouges ou jaunes au Bénin? Je pense que les travailleurs l’écoutent. Je pense que nos populations voient et savent qu’on a un nouveau Placide Azandé, un nouvel Alabi Gbegan. Mais nous avons fait avec ceux-là et nous les avons temporisés. Donc Toboula n’a qu’à se ressaisir rapidement. C’est l’aveu de l’incapacité à protéger la maison du président qu’il a fait.«
Il a rappelé que le pouvoir était le service du peuple et de la nation et ainsi qu’il fallait se conformer aux besoins du peuple. Il a accusé le gouvernement du président Patrice Talon de vouloir empêcher le peuple de s’exprimer. Pour Paul Esse Iko, la rupture doit se démarquer du gouvernement de Boni Yayi; avertissant que le préfet inaugure quelque chose qu’il ne pourra pas gérer.
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