Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des droits de l’homme, Joseph Fifamin Djogbénou, est formel. Le gouvernement de la Rupture et du Nouveau départ n’est passé outre aucune de décision de Justice dans le dossier relatif au limogeage de l’ancien Directeur général de l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (ORTB), Stéphane Todomè et la nomination de Georges Marie-Léandre Amlon en remplacement.
Dans ce dossier qui défraie la chronique, Me Djogbénou estime qu’ « on élève à l’égard du gouvernement, des griefs qui n’existent pas ». Car, explique-t-il, « le gouvernement n’a fait que respecter essentiellement la décision de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (HAAC) ».
Cette dernière institution, à l’égard du processus de selection des différents responsables des organes de la presse publique, a envoyé un rapport dans lequel elle a indiqué les personnes qui pourraient être nommées. Elle a, toujours selon le ministre Djogbénou, suggéré de prendre un décret pour nommer celui qui est l’actuel directeur général de l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin, Georges Amlon.
« Le président de la République n’a fait qu’accéder aux propositions de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication », a soutenu Me Djogbénou. « A moins que l’on dise maintenant qu’il serait beaucoup plus heureux pour le président de la République de ne pas respecter ce qu’un organe que nous voulons davantage indépendant lui suggère », le ministre est convaincu de ce qu’il n’y a rien à reprocher au gouvernement.
Pour le Garde des Sceaux donc, si griefs il devrait y avoir, ce serait peut-être contre la HAAC. Il faut signaler que la nomination défraie davantage la chronique à cause de la décision DCC 16-091 de la Cour constitutionnelle qui juge contraire à la constitution l’arrêté année 2016 n°050/MENC/DC/SGM/DRH/SA du 20 mai 2016 portant nomination du directeur général par intérim de l’ORTB en la personne de Georges Marie-Léandre Amlon.
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