Les travaux d’aménagement et de bitumage des routes de Zê et de Tangbo confiés à Ebomaf, avancent à grands pas. Les usagers de ces routes sont les témoins privilégiés de la constance de l’entreprise burkinabè en matière d’expertise dans la modernisation des infrastructures routières aux normes communautaires.
«Je regarde cette route chaque matin à mon réveil. Les difficultés auxquelles nous avions été confrontés pendant plus de cinquante ans pour rallier les localités riveraines à Cotonou avec, des marchandises et même des patients deviennent de jour en jour de vieux souvenirs », témoigne, l’air très émue, Daniel Anango, ancien chauffeur usager de la route Tangbo-Zê dans le département de l’Atlantique. Dans un partenariat public-privé, les travaux d’aménagement et de bitumage de cette piste rurale longue de 17 km ont été confiés à l’entreprise de BtpEbomaf. Lancé fin mars 2015, les travaux sont au niveau de la phase de couronnement. Le terrassement et les différents ouvrages sont totalement achevés. La pause de l’asphalte a débuté. Plusieurs kilomètres sont déjà recouverts. Réputée pour sa grande expertise dans les Btp, l’entreprise de Mahamadou Bonkoungou traite les chantiers de Zê et de Tangbo avec une célérité inhérente à ses capacités humaines et matérielles. Vu l’importance des travaux pour les autorités béninoise, Ebomaf s’est engagé à les boucler très rapidement. Pour y arriver, elle a déployé un impressionnant parc d’engins ultra-modernes, notamment des camions bennes et d’autres machines, des niveleuses de type laser, un grand recycleur, un épandeur de ciment pour le sol ciment, des compacteurs et un autogravionneur.
« Nous rassurons, par la même occasion, la population que les travaux d’assainissement s’effectuent convenablement selon le planning établi. Si les conditions climatiques sont clémentes, ils seront bouclés dans quelques mois», soutient le coordonnateur du chantier, Djerma Boudou.
L’achèvement du chantier permettra de garantir un minimum de sécurité sur ces voies étant donné que les braquages y étaient légion. Du coup, la mobilité s’est nettement améliorée dans cette partie du pays ; facilitant les déplacements dans les champs, les collèges et lycées, d’un village à un autre, les centres de santé
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