Cous : Les agents privés de salaires, la gestion de Houndonougbo décriée

Le président Boni Yayi a laissé un lourd passif à son successeur. Dans la plupart des sociétés et offices de l’Etat, les cas de prévarication sont légion. Au Cous, les travailleurs sont privés de salaire du fait de la gabegie financière de l’ex- Directrice. Une première dans cette maison depuis les années révolutionnaires.

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Nommée il y a quelques semaines, la nouvelle Directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales (D/Cous) fait déjà face à une grosse difficulté. L’office qu’elle dirige traverse une des plus grandes difficultés financières de son histoire depuis des années. La situation est si alarmante que la D/Cous a été obligée de réunir les syndicalistes de la maison pour leur expliquer les difficultés de trésorerie qu’elle rencontre. Ces difficultés conduisent jusqu’à l’incapacité de l’office à payer les salaires à ses agents. Conséquence : les salaires du mois de juillet attendus depuis la deuxième quinzaine du même mois ne sont toujours pas payés et la situation, soufflent des indiscrétions, peut conduire à la cessation de paiement des salaires pendant plusieurs mois. Cette situation pénalise durement les agents qui sont ainsi contraints à payer des pénalités aux banques auprès de qui ils avaient consenti des prêts sur salaire. Les «  gagne-petit » eux devront se plier en quatre pour faire face aux dépenses de loyer et de subsistance à la fin de chaque mois.

Houndonougbo a pris par là

Mais si tout ceci arrive au Cous, ce n’est du fait d’une mauvaise gestion de la nouvelle Directrice nommée par le pouvoir Talon. Cette femme d’affaires a la malchance de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Toutes les difficultés qu’elle gère sont causées par son prédécesseur Christelle Houndonougbo. Celle-ci politicienne, très engagée pour la cause des Fcbe avait engagé d’énormes dépenses hors budget pendant les derniers jours de son passage à la tête du Cous.

On susurre dans les coulisses une gabegie financière qui avoisinerait la bagatelle de deux cent millions, des signatures de contrats et de paiements de prestataires flous qui ont fini par rendre totalement déficitaire le budget de cette office qui jouit de l’autonomie financière. Tout s’est passé comme si Christelle Houndonougbo a travaillé pour rendre la vie dure à son successeur. Son passage n’est désormais qu’un mauvais souvenir pour les agents qui murmurent d’abord à voix basse cette situation avant de protester vivement contre cette situation dont ils sont des victimes innocentes à cause de la folie dépensière de leur ex- Directrice (à suivre)

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