Polémique autour des coefficients au BEPC: La réaction du DEC Mahougnon Kakpo

Depuis quelques heures, une polémique enfle au sujet des coefficients appliqués au niveau des langues vivantes 1 et 2 pour les candidats de la série ‘’Moderne long’’ de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session de Juin 2016.

Publicité

Cette polémique n’a pas laissé indifférent le Directeur des Examens et concours du ministère de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Professeur Mahougnon Kakpo. A la faveur d’un point de presse dans la soirée de ce vendredi 23 septembre 2016, le DEC Mahougnon Kakpo, a réagi à la polémique pour apporter des clarifications. Selon Professeur Mahougnon Kakpo « aucun n’est lésé ».

Lire ci-dessous, un large extrait de la déclaration du DEC

 « Au moment où tout était coefficient deux, tout le monde était tranquille. Maintenant qu’on n’a pas précisé première langue vivante, deuxième langue vivante et qu’on n’a pas fait première langue vivante coefficient trois, deuxième langue vivante, coefficient deux, ça arrange certains comme cela n’arrange pas d’autres. Mais quand on fait également première langue vivante, coefficient deux et deuxième langue vivante, coefficient trois, cela arrange encore certains et cela n’arrange pas d’autres non plus. Le problème, c’est selon là où l’on se trouve et c’est une question d’interprétation des textes. Ce que je tiens à dire en définitif, c’est que, aucun candidat n’a été lésé. Ce n’est pas cette interprétation des textes qui a donné les résultats catastrophiques que nous avons. Parce que cela ne concerne pas tous les candidats. Cela ne concerne que ceux qui se sont inscrits en ‘’moderne long’’ et encore que cela ne soit pas tous ceux qui ont choisi moderne long. C’est une partie de ceux qui ont choisi moderne long. Donc c’est une portion que cela concerne. Et c’est parce que certains pensent que si on avait inversé, on aurait pu avoir au niveau de leurs établissements, un peu plus d’admis qu’on est en train de dire ce qu’on est en train de dire. Lorsqu’on va à un examen, il y a des critères, il y a des conditions et l’on respecte ces critères, l’on respecte ces conditions. Ce que je voudrais ajouter, également en définitive, c’est qu’il est urgent que nos textes soient revisités, soient toilettés, soient harmonisés et vulgarisés pour que ceux qui sont nos partenaires et qui ne sont pas dans le public puissent connaître ces textes-là et puissent s’attendre à des résultats. Il ne faut pas qu’ils nous entraînent forcément là où ils souhaitent que nous allions. Mais nous, nous respectons les textes dans la République. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité