Les droits que perçoivent les artistes au niveau du Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubedra) diminuent de plus en plus. Face à cette situation qui dure depuis près de 5 ans et avec la pression des artistes, la Direction du Bubedra et le Conseil d’administration sont montés au créneau au cours de la semaine dernière.
C’est pour surtout sensibiliser la population béninoise au paiement des redevances sur exploitation des œuvres de l’esprit. En effet, «la baisse des droits des artistes est due simplement au fait que les usagers du Bubedra qui devraient payer pour l’utilisation des œuvres ne paient plus correctement», explique le Directeur Général du Bubedra, Zéphirin Daavo. «Le Bubedra ne produit pas l’argent. c’est à partir de ces redevances collectées au près des bars, hôtels, Gsm, restaurants, télévisions, radios et tous les autres usagers des œuvres des artistes que le Bubedra paye à la fin de chaque semestre le droit d’auteur à l’artiste» renchérit le Président du Conseil d’administration, Eric Thom’Son.
Dans leur message, le directeur et le Pca ont invité ces exploitants d’œuvres de l’esprit à se rendre volontairement au Bubedra s’acquitter de leur devoir vis-à-vis des artistes. «Ne pas le faire, c’est tuer l’artiste», souligne le Pca. Plus loin, c’est synonyme de non participation au développement de son pays, selon l’administrateur. Car, argumente-il, «ce sont ces artistes qui défendent le patrimoine et assurent la visibilité de notre culture à l’échelle internationale. C’est cette culture qui soutient le développement.»
A noter que les textes donnent la possibilité au Bubedra de sévir en cas de non paiement. Entre autres répressions, l’individu (ou la structure) en faute paye le double de ce qu’il devrait
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