Carburant toxique en Afrique : le Bénin cité parmi les pays concernés

Il y’a quelques heures la presse européenne révélait que des traders suisses écoulaient, avec la complicité de certains responsables locaux de l’essence toxique dans plusieurs pays africains dont le Bénin

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Plus précisément, avec une teneur en soufre 200 à 1000 fois supérieure à celle de l’essence distribuée en Europe et dans les pays occidentaux en général, ces traders suisses gagnent des dizaines de millions d’euros sur un trafic qui met en péril la vie de millions d’africains profitant de la faiblesse des législations africaines en matière de quantité de soufre.

Dénommés essence de « qualité africaine », ces liquides contiennent de l’essence mais également des produits toxiques ajoutés pour augmenter les profits en réduisant la quantité d’essence utilisée. Parmi les négociants figurent les sociétés ORYX, Trafigura et Vitol. Une affaire gravissime donc qui tend à rappeler que l’essence vendue dans les stations services n’est pas moins dangereuse que l’essence dite frelatée appelée Kpayo. 

Plusieurs pays ont été cités dans l’affaire dont le Bénin, le Congo-Brazzaville, l’Angola, le Ghana, la Côte d’ivoire, le Mali, le Sénégal et la Zambie. Depuis l’annonce, au Sénégal, des responsables se sont exprimés sur le sujet, au Bénin, aucune déclaration officielle n’a encore été faite.

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