Faux frais à la maternelle : Les parents réclament justice à Porto-Novo

Le torchon brûle entre parents d’élèves et responsables d’écoles maternelles publiques à Porto-Novo au sujet des frais créés par ces enseignants allant jusqu’à 20.000 francs Cfa par enfants.

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L’enseignement maternel n’est pas gratuit dans les écoles publiques à Porto-Novo. Contrairement à la décision de l’Etat béninois, les directeurs et directrices des écoles maternelles primaires notamment des circonscriptions scolaires Porto-Novo/Oganla et Porto-Novo /Attakè ont décidé de faire payer les parents d’élèves. A la faveur d’une réunion mardi 13 septembre dernier à Houinmè sous la conduite de Georgette Agboton Aivodji, directrice de l’école maternelle publique de Ouando, ils ont décidé de prendre sur chaque enfant une somme de 15.000 F Cfa répartie comme suit: 1.500 F pour carte de sécurité, 2.000 pour tissu garniture plus macaron, 3.000 pour les trois cahiers d’activités, 4.500 pour autres fournitures et 4.000 F pour les  fêtes. Jusque-là, certains parents ont été tolérants. Mais à l’école maternelle primaire de Gbodjè dans le 4ème arrondissement de la ville capitale du Bénin, en plus des 15.000 F, la directrice Euphrasie A. Tolo a décidé d’ajouter 5000 F, à en croire des parents d’élèves qui s’insurgent. Jointe par téléphone dans la soirée d’hier, jeudi 29 septembre 2016, elle confirme l’information. Elle avoue que les 15.000 F sont répartis effectivement comme énumérés plus haut.

Quand aux 5000 ajoutés dans son établissement, elle indique que c’est pour faire face aux charges salariales d’un enseignant et d’une dame de ménage à raison de 30.000 F et de 20.000 F respectivement. D’après elle, son école est en manque d’un enseignant. Mais il nous est revenu que même dans ce cas elle devrait faire avec l’éducatrice dont elle dispose dans son établissement.

Quoiqu’il en soit, les parents d’élèves n’entendent pas se soumettre au paiement des 20.000F. Car, jugent-ils, il s’agit là d’une stratégie d’escroquerie avec pour conséquence de fragiliser les efforts que fait l’Etat béninois pour garantir le droit à l’éducation à tous les fils et filles du Bénin. Visiblement, d’après ses propos lors de nos échanges téléphoniques hier, la directrice est sur le point de faire machine arrière, seule exigence des parents

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