Marie-Madeleine Mborantsuo : « La maison Gabon ne doit pas brûler ! »

« Malgré le fiel répandu dans certains propos de campagne, malgré la fièvre et les dégâts d’aujourd’hui, la maison ne doit pas bruler – ! » C’est ce que déclare Madame Marie-Madeleine Mborantsuo, Présidente de la cour Constitutionnelle de la République gabonaise après avoir reçu le Professeur Albert Tévoédjrè venu à Libreville pour présider la cérémonie de lancement d’un livre du Togolais Comlangan d’Almeida sur les incertitudes qui planent sur le pays dirigé par la famille BONGO depuis un demi-siècle

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Le Professeur Albert TEVOEDJRE a été reçu longuement par Madame Mborantsuo qui a signé la Pétition « La Paix par un autre chemin ».Il s’est entretenu ensuite avec le Chargé d’affaire de la Nonciature apostolique, Mgr Dennis Kurruppassery, L’Archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, le Président de la Conférence épiscopale du Gabon, Mgr Mathieu Madéga Lebouakehan, Evêque de Mouila, l’imam Oceni, Imam principal de la Mosquée principale de Libreville et Monsieur Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour L’Afrique Centrale .

Si avant son départ, il a pu échanger longuement avec Jean Ping, il s’est assuré d’un contact efficace approprié avec le Président Ali Bongo qui apporte un soutien de grand poids au Projet : « Initiative africaine d’éduction à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel »

Ping parle de « réconciliation » Il offre et il demande… « LE PARDON… ! »

Dans sa dernière allocution de campagne à Libreville le vendredi 26 Aout dont il a remis une copie au Professeur Albert TEVOEDJRE, Jean Ping s’exprime notamment en ces termes : « Je vous propose un Gabon à l’abri de la peur. Ce Gabon passe par la mise en place d’institutions fortes avec une constitution stable, clairement lisible et acceptable par tous… La réconciliation de toutes les gabonaises et de tous les gabonais est le plus grand défi qui se présente à nous et que nous devons relever afin qu’il nous soit possible de reconstruire notre pays. Nous devons réapprendre à nous parler, tant nous avons à nous dire, à nous reprocher et à nous faire pardonner. Nous devons accepter de pardonner le mal qui nous a été fait et demander pardon pour le mal que nous avons fait Que Dieu bénisse le Gaon ! » 

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