Après plusieurs années d’amour et de passion entre Vincent Bolloré et le gouvernement du président Boni Yayi, le groupe de l’industriel français n’est plus dans les bonnes grâces de l’Etat Béninois selon le Monde Afrique.
Il avait réussi quelques années plus tôt à décrocher des contrats clés comme celui des chemins de fer au nez et à la barbe de l’homme d’affaires béninois Samuel Dossou. Mais Bolloré ne voulait pas s’arrêter en si bon chemin. Après les différends qui ont opposé Patrice Talon, homme d’affaires alors à Boni Yayi et le retrait du PVI, Bolloré voulait investir le port de Cotonou dans la plupart des secteurs.
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Mais voilà, l’élection présidentielle a eu lieu au Bénin, et le cheval sur lequel a misé Vincent Bolloré, ou du moins, sa société Havas, a perdu. Pour rappel, comme nous le disions alors, (lire ici) la société Havas avait dirigé la campagne de Sébastien Ajavon, quand Patrice Talon, de son côté devait s’arranger pour occuper le terrain face à ce mastodonte de la communication. L’information a été révélée par le Monde Afrique (lire ici) dans un article sur les activités de Bolloré en Afrique, notamment à Conakry avec un clin d’oeil sur la situation au Bénin.
Le site informe que Patrice Talon n’a pas oublié cette partie de l’histoire. Pis, le président béninois ne veut pas se laisser impressionner et penche plutôt pour un partenariat gagnant-gagnant pour le pays : « Ce n’est pas avec une aire de jeux et quelques panneaux solaires qu’il va me convaincre » aurait déclaré Patrice Talon aux journalistes du Monde Afrique. Une boutade qui en dit long sur les rapports entre le nouveau président et l’homme d’affaires breton.
Lire ici la réaction de la présidence aux déclarations du Monde Afrique : Vincent Bolloré : la présidence du Bénin nie les propos rapportés par le Monde Afrique
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