Utilisé à des fins multiples par les anciens, le savon ‘’koto’’ a presque disparu sur le marché béninois. Ce savon plein de vertus est concurrencé par les savons cosmétiques importés qui inondent les points de vente.
Le savon noir communément appelé ‘’Koto’’ tend à disparaître. Fabriqué à base des débris de régime de palme, de l’huile rouge, et de l’eau, le ‘’Koto’’, ne se retrouve plus dans les ménages avec l’avènement des savons de Marseille et autres. Pourtant, selon quelques rares personnes qui continuent de s’en servir, le savon noir a des vertus exceptionnelles. Selon Françoise Agbossaga qui en fabrique dans la ville de Ouidah « Le Koto est un savon purificateur qui permet de maintenir la pureté et la souplesse de la peau ». Selon la fabricante qui totalise une dizaine d’années d’expérience, « On s’en sert pour laver les nouveaux nés et les enfants. Le ‘’koto’’ permet de préserver l’épiderme de la peau ». En dehors des toilettes, Françoise explique que « le koto est aussi utilisé pour faire la lessive et la vaisselle ». En réalité le savon noir est également riche en vitamine E (tout comme le beurre de Karité) très importante pour la peau. On lui attribue ainsi des propriétés anti-rides.
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Savon thérapeutique et aux vertus mystiques
Si le savon noir reste privilégié chez quelques rares personnes, c’est parce qu’il a d’autres vertus que beaucoup ignorent. Mélangé au citron ou au miel, selon une spécialiste, le Koto permet de lutter efficacement contre les acnés et préserve le corps contre les impuretés. Françoise Agbossaga apprend aussi que le ‘’koto’’ sert dans le traitement des maux d’yeux. Dans un tout autre domaine, pour les adeptes des rituels, le savon noir selon Oscar Soudji, un tradi-thérapeute, a des vertus mystiques. « le ‘’koto’’ chasse les mauvais esprits et lutte aussi contre les forces occultes » a-t-il assuré. Son usage à des fins mystiques requiert des dispositions. Selon le tradi-thérapeute, il faut se laver avec ledit savon uniquement dans la nuit sans prononcer le nom d’une personne ni répondre à quelqu’un qui vous appelle. Oscar Soudji apprend aussi que le koto est vénéré par les personnes qui ont pour patronyme « Koto ». Comme quoi, plus qu’un savon, le koto a aussi dans certains milieux une puissance
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