Au Niger, la lutte contre Boko Haram n’a pas épargné les universités publiques. L’Enseignement supérieur est paralysé par des grèves d’enseignants et d’étudiants réclamant arriérés de salaire et arriérés de bourse d’étude. Confronté à des attaques récurrentes de la secte Boko Haram, le gouvernement nigérien a, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, Mohamed Ben Omar, injecté d’importantes ressources financières dans les dépenses militaires.
C’est pour cette raison, a-t-il expliqué, que sont constatés les retards dans le paiement des salaires aux Enseignants. Sacrifiés sur le champ de la bataille contre Boko Haram, professeurs et étudiants du Supérieur n’entendent plus souffrir le martyr pendant longtemps. Ce lundi, le Syndicat des enseignants et chercheurs du Niger (Snecs) a reconduit la grève d’une semaine qui avait déjà été observée dans tout le pays du 19 au 25 septembre dernier. Malgré le versement de 04 mois d’arriérés sur tout ce qui leur est dû, Bakasso Sahabi, le Secrétaire général du Snecs a indiqué qu’il n’y aura pas de répit sans l’apurement total de tous les arriérés de salaire. La reprise des activités académiques ne sont pas pour demain. Les étudiants également engagés sur le front des revendications refusent de se rendre dans les amphis sans avoir leurs arriérés de bourses.
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