Pahou-Tori : Jacques Ayadji prend des dispositions pour la sécurité des usagers

Le Directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, a effectué hier, mercredi, une descente sur la voie Pahou-Tori. Objectif : prendre des dispositions pour prévenir les accidents sur la petite section à l’entrée de Pahou qui présente des grands risques d’accident pour les usagers en attendant la construction de la route.

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Circuler sur la voie Pahou-Tori, notamment la petite section juste à l’entrée de Pahou, constitue pour les usagers un casse-tête chinois. Ceci, du fait de l’état de dégradation de la section. Longue d’à peine quelque kilomètre, cette section est faite d’une succession de crevasses et est envahie par de mauvaises herbes. Toute chose qui met en danger la vie des usagers de la voie qui ne cessent d’appeler « au secours ». Lequel appel a reçu écho au ministère des Infrastructures et des transports, précisément auprès du  Directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji. Très préoccupé par la sécurité des usagers de la route et très attentif à leurs plaintes, le patron de la direction générale des Infrastructures a effectué hier, mercredi 7 septembre 2016, une descente sur la voie. Accompagné des cadres, Jacques Ayadji est allé constater de visu l’état de la voie et rassurer les populations de ce que la voie sera construite très bientôt. « Nous sommes en train d’affiner les études qui ont été faites avant le lancement du projet. Nous venons de finir ce processus qui sera validé la semaine prochaine pour que d’ici à là, l’entreprise qui est en charge des travaux puisse se remettre sur le terrain pour faire le reste », a assuré le Directeur général des Infrastructures.

Des dispositions transitoires pour la sécurité des usagers

Mais attendant que les travaux ne reprennent pour le confort des usagers, le Dg Ayadji a donné des instructions pour la prise de dispositions transitoires pour la sécurité des usagers. Entre autres mesures sécuritaires, il a été décidé d’interdire aux gros-porteurs et bus d’emprunter la voie. A cet effet, le chef de la mission de contrôle, Maliki Aladji Boni a fait savoir qu’il sera mis des portiques à l’entrée  de Pahou et à la sortie de la digue. Dans le même ordre, des panneaux de signalisation seront positionnés à Allada, au début et à la sortie du contournement à Tori, pour indiquer aux conducteurs de gros-porteurs l’existence des portiques. Outre cela, « l’entreprise doit aussi faire régulièrement le désherbage pour permettre aux usagers d’avoir une vue claire de la circulation ». L’entreprise devra également poser des balises « lourdes » peintes en rouge et blanc pour délimiter l’emprise de la route et faire une reconstitution de la route à certains niveaux.

Après avoir reçu les instructions, l’entreprise s’est engagée à faire les travaux de sécurisation de cette section. « Nous prendrons les dispositions, selon les instructions reçues du Dgtp et de commun accord avec la mission de contrôle, pour que cela soit fait au plus tôt », a promis Yolande Paraïso, directrice des travaux en charge de ce projet Pahou-Tori, Tori-Allada, contournement de Tori.

Appel aux syndicats de transporteurs et à la Dncmp

Profitant de l’occasion, le Directeur général des Infrastructures a lancé un appel aux syndicats des transporteurs et aux agents de la direction nationale du contrôle des marchés publics (Dncmp). Les syndicats des transporteurs, le Dg Ayadji les a invités à l’« accompagner ». « On a pris une décision qui peut leur créer des nuisances », reconnaît le Dg qui rassure d’ores et déjà que « c’est pour la bonne cause ». « Parce que, lorsqu’un camion passe ici, son objectif c’est d’aller à Cotonou et non tomber dans le lac », a expliqué Jacques Ayadji avant d’inviter les agents de la Dncmp à « considérer les dossiers d’entretien routier comme des dossiers d’évacuation sanitaire ». « Je leur demande de bien vouloir considérer les travaux d’entretien routier comme des travaux d’urgence et de vite se prononcer sur les rapports qu’on leur soumet avant de démarrer les travaux », a lancé à l’endroit des agents de la Dncmp Jacques Ayadji.  Car, fera savoir le patron de la direction générale des Infrastructures, « lorsque vous avez une dégradation aujourd’hui sur la route et vous ne la réparez pas, vous attendez des mois pour faire les réparations, vous n’avez plus les mêmes dégradations. Les dégradations s’accentuent si bien que le montant initialement nécessaire pour régler le problème ne suffit plus »

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