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Ces citoyens qui détruisent l’image du Bénin

Par Simon Poty
il y a 4 ans
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Choquant, l’ampleur de l’incivisme au Bénin. Feu Gnonas Pedro, l’ancien grand salséro béninois membre du groupe Africando s’en est désolé dans un tube récriminatoire où il donne les éléments pour reconnaître facilement ces citoyens malpropres et inciviques qui détruisent l’image du pays.

« A kwidji kabi a min ? » (Tu es propre ou malpropre ? en langue fon), le morceau en question, attire l’attention sur des attitudes avec lesquelles les citoyens béninois doivent marquer une rupture et prendre un nouveau départ avec le régime de la Rupture visiblement décidé à mettre fin à la pagaille qui s’observe depuis des lustres.

La désolation

Des espaces publics transformés en urinoir  à ciel ouvert malgré des inscriptions de mise en garde -« interdit d’uriner ici, amende 5.000 F »- parfois flanquées  de tête de mort, des matières fécales humaines emballées dans des sachets noirs, des déjections d’animaux, des tas d’immondices par endroits aux bords des voies, des pneus, boîtes de conserve ou carcasses de véhicules et de matériels électroniques hors usages… Plusieurs quartiers de villes béninoises notamment à Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi et autres laissent des clichés dégoûtants qui déteignent sur l’image de l’ensemble du pays. L’incivisme règne en maître et les auteurs sont parfois des gens insoupçonnables. Il y a cependant un moyen de les identifier selon Gnonas Pedro, le regretté artiste, Dadjè national. « Que tu sois propre ou malpropre, dans toute maison, c’est au portail qu’on en a la preuve. Si la devanture d’une maison est sale, sachez que l’intérieur de celle-ci et  les chambres qui y sont habitées, sont également pareilles » signale l’artiste dans ce tube à titre interpellateur. Le mélomane inquisiteur, s’interroge même sur le cas des maisons habitées où  il n’y a pas la moindre volonté pour en assurer la salubrité quotidienne. « Je me demande parfois s’il n’y a que des locataires dans certaines maisons où on ne trouve personne pour le balayage quotidien, pour l’entretien de la devanture », chante l’artiste qui constate aussi l’absence de latrine et de collecteur d’ordures dans ces résidences.

Des maisons aux espaces publics

Déjà malpropres dans leurs concessions, déplore Pedro, les citoyens inciviques envahissent aussi les espaces publics qu’ils rendent insalubres. Alors, il demande : « Faut-il que les voies et les espaces publics soient immondes parce que des citoyens sont malpropres chez eux ? ». L’artiste constate que « Les pouvoirs publics font du mieux qu’ils peuvent pour arranger le pays, mais des citoyens s’affairent à tout détruire. On engage des gens pour  le nettoyage des rues mais des citoyens s’occupent de les salir ». Aussi, relève-t-il, un paradoxe africain. « Le Noir travaille  à la salubrité dans les rues en occident mais salit celles de son propre pays » souligne l’artiste s’étonnant « quelle  mentalité est-ce ? ». Il y a lieu de changer de comportement vis-à-vis du cadre de vie selon Gnonas Pedro donnant raison à  ceux qui pensent qu’ on ne saurait justifier la malpropreté par la pauvreté dont on serait sujet et soutiennent : « on peut être pauvre mais propre ». Dès lors, dans une démarche de sensibilisation, Pedro appelle : « Ne déversez plus les ordures sur les voies, ne déversez plus les eaux usées, des tomates pourries, des carapaces de crabes n’importent où, n’importe comment ». A défaut de voir les inciviques se repentir, l’artiste préconise également une sorte de veille citoyenne de la part de ceux qui sont importunés par leurs actes. « Non et non ! Nous refusons ! Ne jouez plus dans les rues, fers usés ou véhicules hors d’usages, n’en délaissez plus sur ou aux abords des routes » chante vigoureusement Gnonas dans un extrait du morceau qui peut servir de refrain à une campagne anti-insalubrité sur toute l’étendue du territoire national

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